samedi 26 juillet 2008

Au pays de la lavande!

La Brillanne, 25 juillet 2008
Aujourd'hui, je prends le train TGV en direction d'Aix-en-Provence. De là, Marie-Christine, une amie française outre-mer qui demeure en Martinique, vient me chercher à la gare du TGV,pour se rendre à La Brillane. Nous rencontrons nos amis communs, Esther et Gilles qui nous accueillent les bras ouverts. Nous prenons le repas du midi à la provençale, dehors sous la véranda de la maison. A la suite, nous explorons les alentours.Pour mieux se situer,nous sommes dans la région de La-Haute-Provence qui se promène des Alpes à la Méditerranée. Cette région nous surprend par ses "vraies richesses" avec ses bourgades millénaires, ses paysages contrastants avec des dénivellations différentes.Ses champs au parfum de lavande qui nous chatouille le nez avec plaisir réveille les bons souvenirs d'enfance de Marie-Christine. Admirer ses champs à perte de vue nous réjouit les yeux. La Brillane, où nous sommes actuellement, s'étend des côtés de la route nationale, entre pelouses bien vertes et haies de lauriers roses.Nous nous dirigeons à Simiane-la Rotonde où le château médiéval est le plus ancien et le mieux conservé.Autrefois,constitué du XIe siècle au XVIe siècle par un ensemble de bâtiments formant une haute enceinte dont la Rotonde représente la pièce maîtresse, l'édifice, aujourd'hui, accueille plus de 8000 visiteurs par saison. Sa salle de concerts attire, en août,les amateurs de musique ancienne pendant le célèbre festival international des «Riches Heures Musicales de la Rotonde». Actuellement, le laboratoire d'aromathérapie Sainte-Victoire offre au visiteur une gamme d'huiles essentielles et d'agréables senteurs. Nous assistons à l'une conférence dont le conférencier bien coloré nous initie aux bienfaits de leur utilisation.Puis, nous visitons l'exposition de l'artiste-peintre de Jacqueline Lamba, qui fut bien appréciée du milieu. Nous déambulons d'une ruelle à l'autre qui nous fait grimper et grimper.Ce petit bourg ainsi que ceux aux alentours sont, pour la plupart, juchés sur un promontoire. Quelle vue magnifique de là-haut!Tout juste avant de terminer notre balade,je ne peux m'empêcher ma belle Manuëla de penser à toi à la vue de ce gentil cochonnet très sympathique! hi! Et Gilles demeure toujours aussi galant, évidemment.Heureux de nos découvertes,nous retournons à la maison joyeusement. Le temps de préparer le souper, oh!pardon, c'est le dîner, ici.Sous le bruit des cigales, nous papotons gentiment pendant le délicieux repas pour se retrouver, à la suite, dans les bras de Morphée.
Samedi,26 juillet 2008
Après une bonne nuit de sommeil et un bon déjeûner, nous nous rendons à Manosque.Localisée entre le parc du Luberon et les Gorges du Verdon, Manosque est le pays de Jean Giono, auteur, qui mieux que personne semble-t-il, a su rendre le caractère fidèle de cette ville. Manosque est une commune française et la plus peuplée des Alpes de Haute-Province.La ville se situe à proximité de Forcalquier (au nord), d'Avignon (à l'ouest), d’Aix-en-Provence et de Marseille (au sud) et de Digne-les-Bains (à l'est). Le centre de la ville est à 330 m d’altitude. Les habitants sont appelés les manosquins. Son climat d'intérieur est très semblable à celui que l'on trouve dans le reste de la Provence à basse altitude.Les hivers sont frais avec des gelées fréquentes tandis que les étés sont très chauds et secs, avec quelques fois des orages. Il semblerait que le nom de la ville serait d'origine celto-ligure: il proviendrait de la racine celtique «manec» qui signifie le pays, la colline,et du suffixe ligure «asq» qui signifie « peuple habitant le lieu» ou «l'eau, la rivière»,ce qui a l'origine,a donné MANEASQ. La localité apparait pour la première fois dans les chartes en 978(Manoasca). On sait peu de choses sur les origines de cette ville et l'histoire varie selon les différents auteurs,bien que l'on sache cependant qu'un centre de commerce existait déjà à l'époque romaine à l'emplacement de la vieille ville.Le premier événement notifié remonte à la mise à sac de la ville par le Sarrasins en 966, lors de leurs derniers raids en Provence. La ville fut complètement détruite et les habitants se sont réfugiés dans cinq villages alentours.Les deux plus importants sont le Château sur le Mont d'Or et Tout-Aures, la colline du même nom.Il semblerait également que la ville fut construite ou reconstruite par «Osco de Manosco».C'est fascinant de découvrir l'histoire d'une ville à travers les siècles; ce qu'elle était et ce qu'elle est devenue.Par exemple,ce bourg médiéval est témoin d'anecdotes célèbres dont l'une remonte en 1370 où est nommée cette ville «Manosque la Fleurie» en souvenir du passage de la reine Jeanne.Aussi,un autre anecdote, qui diffère d'un auteur à l'autre, raconte que lors du passage de François 1er en 1516, la fille du consul, chargée de présenter les clés de la ville au roi, lui fait un compliment. Les regards admiratifs du prince s'arrêtent sur elle, alarment sa pudeur. Pour faire disparaître la fraîcheur de son teint et les charmes que la nature lui a prodigués, elle expose son visage à des vapeurs de soufre. Le roi, fort, ému, comble de faveurs et de libéralités la jeune fille et sa famille. C'est depuis lors que Manosque a pris le surnom de « la Pudique ».Qu'il est agréable de découvrir tous ses secrets endormis, là où nous posons nos pieds. À l'entrée, nous traversons la Porte Saunerie qui doit son nom aux entrepôts de sel des alentours.Elle date du XIVe siècle.Nous continuons notre chemin sur la rue Grande, l'artère centrale de la vieille ville. Cette rue est très achalandée.Elle abonde en portes anciennes,en cages d'escaliers, cours intérieures et balcons dont le numéro 14 se trouvait l'atelier où Giono a passé une partie de son enfance...Puis, à la place de l'Église St-Sauveur où le portail est d'art gothique,nous arrêtons prendre une petite bouchée au restaurant, à proximité. Soupçonnant l'arnaque du restaurateur, nous changeons d'endroit et nous optons pour le restaurant La Barbotine. C'est délicieux et agréable comme endroit.Le choix est meilleur. Puis, nous continuons nos découvertes. À gauche,nous sommes devant cet hôtel particulier de style renaissance du 17e siècle,qui, aujourd'hui, abrite la Maison commune, la Mairie. C'est l'Hôtel de ville.À droite,nous nous retrouvons devant la Porte Soubeyran du même siècle que la Porte Saunerie (l'ayant traversée plus tôt) qui a été décorée d'une jolie balustrade de pierre et d'une tour couronnée par un bulbe de fer forgé plus tard.Sur le chemin du retour, nous arrêtons à l'usine de l'Occitane. Cette entreprise cosmétique connue à travers le monde,s'associe à la nature et à la recherche en suivant les principes de phytothérapie et de l'aromathérapie tout en s'engageant à limiter l'impact de ses actions et de ses produits sur l'environnement. Trop tard pour une visite à l'usine,nous nous contentons de nous offrir quelques produits à leur boutique. Il fait très chaud et nous sommes contents d'arriver à la maison. Nous ne tardons pas à plonger dans la piscine qui nous attend pour se rafraîchir de cette agréable journée!Nous profitons de ces derniers moments, ensemble car demain sera déjà le retour, pour moi, à Lausanne.

dimanche 6 juillet 2008

Ste-Croix...La boutique des Contes du temps et Musée Baud!

Dimanche,6 août 2008
Le choix des activités du jour est souvent influencé par la température qui se présente. En congé,Nicolas me propose de rendre visite à son oncle Mario demeurant à Ste-Croix,un petit village typique,dans le Jura vaudois,situé à quelques km au-dessus du lac de Neuchâtel. Curieuse d'en savoir un peu plus,je découvre que ce joli petit village fut ,au début du XXème siècle,«l'un des lieux de sport d'hiver les plus fréquentés de Suisse. Une clientèle internationale venait y pratiquer le ski alpin,la luge,le bob,la patinage, la marche à pied et le golf.Cette notoriété internationale était étroitement liée à la mécanique de précision, plus précisément à l'industrie de la boîte à musique». Aujourd'hui, il semble que la station a su faire face au développement des grandes stations alpines et aux conditions particulières de la région du Jura vaudois.
Aujourd'hui, le brouillard est présent à un point tel que nous devons imaginer la cîme des montagnes car nous ne les voyons pas.C'est blanc!La visibilité est nulle par endroits surtout là-haut. Ce qui ne nous empêche pas d'arriver «à l'heure»(c'est le cas de le dire) à notre rendez-vous prévu avec l'oncle Mario.Nous nous retrouvons à « La Boutique des Contes du temps» qui fut inauguré le 6 novembre dernier. L'inauguration fut un succès semble-t-il.Je pense qu'il le fut. Parce qu'entrer dans l'atelier-boutique de monsieur Mario Wüthrich,ne peut laisser aucun visiteur indifférent surtout en sa présence.C'est une occasion de découvrir les différentes facettes des propositions de l'atelier dont le swiss brain clock, le mécano-bois,la montre et bijou et les dessins-peintures-collages.Au premier coup d'oeil, j'ai l'impression de voir l'atelier d'un horloger sans vraiment y porter de l'importance.Mais le temps ne tarde pas à me rendre compte d'une particularité non familière. Je débute par observer un mur garni de huit horloges dont les cadrans sont différents indiquant la même heure. Quel est l'énigme, me direz-vous? Je ne peux vous le dire car c'est une invitation à l'expérience, à prendre conscience du«non savoir sur les choses»...Je suis intriguée et je commence à me «creuser les méninges» pour saisir l'astuce pour comprendre ce phénomène.Je n'ai pas le temps de réfléchir trop longtemps, Nicolas répond spontanément. Je doute qu'il savait bien la réponse.hi!hi! Puis gentiment, son oncle explique l'étrangeté de cet énigme:«L'habitude a fait entrer la lecture de l'Heure dans un registre de la vision de celle-ci, comme si l'horloge était porteuse de l'heure et nous la donnait à voir. Mais la lecture n'a pas de dépôt. Les choses sont en mouvement...» Ensuite, nous continuons la visite de son atelier qui intrigue par ici et par là...En plus, son récit concernant les Contes du temps élaboré autour de la découverte et de l'invention me laisse perplexe. J'aurais volontiers passé un peu plus de temps à comprendre ses mystères mais nos estomacs crient famine.
Au-dessus de Ste-Croix,nous serpentons le chemin nous mènant aux aiguilles de Baulmes,une suite bizarre de parois rocheuses à pic qui surplombent la plaine de l'Orbe.Il parait que nous avons une vue magnifique sur le lac Neuchâtel,Bienne,Léman et lac Joux.En tout cas, c'est pas aujourd'hui que je verrai ça! Nous arrivons au restaurant du Mont de Baulmes, un restaurant de montagne où le décor est typique. J'entends le bruit des clochettes des vaches à proximité et j'aperçois les plus proches au chalet. Il y a de nombreux sentiers pédestres qui doivent être intéressants à parcourir par beau temps, peut-être une autre fois? Assis à la table, nous dégustons la spécialité de la maison; des beignets au fromage accompagnés d'une bonne salade. C'est délicieux! Une fois, bien repus, nous laissons l'oncle de Nicolas à son atelier-boutique et puisque la température ne nous incite pas à rester dehors, nous nous rendons non loin au chemin L'Auberson visiter le Musée Baud,un musée des automates et des boîtes à musique orchestrons. À mon avis,c'est une belle visite familiale qui vaut la peine d'être visitée. Petits et grands se laissent enchanter par une heure d'enchantement pour découvrir une soixantaine de pièces exceptionnelles manufacturées entre 1750 et 1940. La visite se divise en deux parties. La première, on découvre différentes boîtes à musique, des automates, des oiseaux chanteurs, des tableaux animés, des gramophones ainsi que de nombreux petit objets, accessoires et souvenirs de l'époque.La seconde, nous admirons et écoutons différents grands instruments de musique mécaniques,pièces uniques d'une valeur inestimable.Grâce aux explications de la dame accompagnatrice, nous apprécions davantage. Parmi les plus prestigieux, un énorme orgue de foire de 1920, un orchestre composé de dix instruments différents, le fameux " Maestro",le splendide " Phonolistz Violiona", jouant piano et violon solo.Il fut fabriqué à Leipzeizig par la Maison Hupfield.Il y a,aussi,Tino,un robot accordéoniste qui est une fabrication française de 1930. Écouter ces différentes pièces musicales nous transportant dans le temps ne peut faire autrement que de nous fasciner. La journée tire à sa fin et c'est le temps d'entrer. Merci! Nicolas pour ta générosité et tout ce que tu m'as encore fait découvrir aujourd'hui.
c.f. google,M.Mario Wüthrich

mercredi 2 juillet 2008

La Fête du Bois!!!

Lausanne,2 juillet 2008
Aujourd'hui est une journée comme les autres.Me préparant à faire la sieste pour la nuit de travail qui s'annonce, j'entends du bruit à l'extérieur.Et quel bruit! Yann, non loin,s'étire pour regarder par la fenêtre ce qui se passe:" C'est la fête du Bois". Curieux, nous sortons à l'extérieur pour voir apparaître un défilé spectaculaire.Se déroule sous nos yeux un interminable défilé de toutes les classes de la région qui célèbrent la fin de l'année scolaire et le début des vacances.Sous le thème de la protection de l'environnement, les jeunes comme les professeurs revêtent de jolis costumes.Ils ont même le droit de nous lancer des confettis. Ce défilé est agrémenté de différentes fanfares affichant les couleurs de leur région. C'est vraiment une belle expérience,pour tous ces jeunes contents, de finir les classes!