Après les chaudes vacances du Québec, revenir en Suisse me ramène assez rapidement dans la réalité; le retour au travail et les préparatifs du déménagement à notre n
Dimanche, 31 octobre 2010
Ce matin, nous quittons Malaga en longeant la Costa Del Sol. Nous nous dirig
eons vers Ronda où un arrêt s'impos
e. Elle est située dans la zone la plus nord-occidentale de la Province de Malaga, dans un bassin entouré de montagnes d'une altitude moyenne. Cela lui confère un caractère inacessible, et ses caractéristiques climatiques, hydrologiques et son sol ont été déterminants au cours de son histoire. Ronda est une des villes des plus anciennes d'Espagne dont les origines remontent à la Préhistoire. Le temps nous manque
pour visiter l'un des plus important
s vestiges, la «Grotte de la Pileta», véritable relique de l'art rupestre andalou ainsi que de nombreux restes de monuments mégalitiques,comme le célèbre «El Dolmen del Chopo» et d'autres vestiges de l'époque romaine dispersés dans la contrée. L'héritage culturel musulmane est plus perceptible à Ronda et ses alentours. Cela s'explique par l'importance que Ronda était à l'époque, la capitale de l'une des cinq Coras
de al-Andalus. C'es
t avec la conquête de la ville (en 1485) par les Rois Catholiques que s'est produit une nouvelle réorganisation culturelle et physionomique. Mais, il parait que c'est au XVIIIe siècle que Ronda s'est caractérisée de façon définitive dans le contexte de l'Andalousie. C'est aussi, à cette époque que l'on construit«le Pont Neuf» et des constructions e
mblématiques telles que les arènes.
De plus,c'est à partir du XIXe siècle que se forge le côté romantique de la ville dans laquelle le banditisme et le tauromachie devient comme symbole de sa culture traditionnelle selon mes recherches. À notre arrivée, nous sommes impressionnés par la hauteur de cette ville juchée sur cette crête calcaire. Et ce pont si majestueux, construit sur la rivière Le Guadalevin, relie l'ancienne partie à la nouvelle. Puisque nous sommes environ à 700 mètres d'altitude, le vent et la pluie sont de la partie...et ce n'est pas chaud. Le temps
de prendre quelques photos et nous nous retrouvons dans
un pittoresque restaurant, le Casa Santa Pola. Ayant choisi un repas gastronomique typique, nous sommes bien servis. De là, la vue est magnifique. Après cette longue pause, à la sortie du restaurant, Jacynthe et Nicolas se dirigent vers le haut pour reprendre le chemin principal tandis qu'Anne-Marie et moi, trop curieuses de découvrir ce qui se passe dans le bas, nous nous diri
geons au chemin inverse. Que
lle découverte! Nicolas vient nous rejoindre et nous avons pris plaisir à observer ces falaises spectaculaires avec ces constructions bâties à travers ce relief. C'est le temps et un froid de canard qui nous ramènent à la voiture. Nous continuons notre chemin jusqu'à Séville, notre point d'arrêt pour deux nuits. Arrivés vers 18h30, nous finissons par trouver un stationnement à l'entrée de la ville et nous partons à la recherche d'un hôtel nous permettant les premières explorations de la ville. Il fait déjà noir. Enfin! L'hôtel Reyes Catolicos nous convient. Le temps de se restaurer et nous ne nous laissons pas prier pour se glisser sous les draps. Bonne nuit!
Lundi,1er novembre 2010
Ce matin, le soleil est parmi nous. Sachant que Séville est la capitale de sa pro
vince et de la commun
auté autonome d'Andalousie, qu'elle occupe la quatrième place en importance par son agglomération qui compte de nos jours environ 700'000 habitants et que nous y sommes pour 2 jours seulement, nous débutons par un tour de ville nous donnant une vue d'ensemble de cette flamboyante et romantique cité. Malheureusement, nos écouteurs sont défectueux et nous sommes dans l'impossibilité de comprendre les commentaires re
liés à ce que nous voyons
. Même sans mot, nous pouvons admirer l'architecture de ces monuments magnifiques qui respirent l'héritage culturel de cette ville. Nous débarquons à notre point d'arrivée à la place «Torre Del Oro» qui signifie la «Tour de l'Or». Mes brèves recherches ne me permettent pas de vous préciser son rôle dans l
e passé sinon le dépôt des richesses a
pportées. Ce que je sais, aujourd'hui, cet endroit est une station maritime où se promènent multiples bateaux offrant différentes croisières sur le Guadalquivir. Ce fleuve qui traverse la ville de Séville eut ses heures de gloire dans le passé. Il faut penser à nos navigateurs qui ont découvert l'Amérique comme Christophe Colomb, entre autres. Nous nous arrêtons devant la cathédrale avec son passé imprégné par la religion, témoin d'innombrables lieux de culte et La Giralda qui est l'ancien minaret de la grande Mosquée. Après la reconquête de la ville, en 1248, la mosquée musulmane fut convertie en cathédrale après
des dommages reçu
s par un tremblement de terre et La Giralda fut préservée. Ayant perdu sa coupole au sommet, elle devint le clocher. Il parait qu'en entrant dans la ville, les troupes chrétiennes du roi Ferdinand III furent émerveillées devant cette beauté. Devenue l'un des plus importants monuments de l'architecture hispano-musulmane,considérée comme le plus grand temple gothique au monde, le troi
sième temple de la chrétien
neté et constituant l'emblème le plus célèbre et le plus symbolique de la ville, La Giralda est déclarée Monument national et inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Humanité depuis 1987. Après ce tour de ville rafraîchissant, nous amorçons notre visite à l'intérieur de la cathédrale
renfermant des t
résors inestimables. La plupart des chefs-d'oeuvre exposés à plusieurs endroits de la cathédrale, ont été réalisés par des artistes du XVIIe siècle, durant l'âge d'or de Séville. De plus, au-delà de la Puerta de los Principes(porte des princes), nous découvrons le tombeau de Christophe Colomb. Dans le coin-est de la cathédrale, nous accédons au passage qui monte au beffroi de la Giralda. L'ascension est facilitée par «des rampes et non des marches-qui avaient été conçues pour que les gardes puissent gravir la tour
à cheval...». D'en haut,
une vue magnifique s'offre sur la ville. De retour, nous nous dirigeons à l'Alcazar, le Palais Royal. Ce monument, déclaré, aussi, Patrimoine de l'Humanité, est le plus ancien d'Europe qui soit en usage. Le début de sa construction date du Xème siècle sous domination arabe. Ce qui explique divers styles qui se présentent à nos yeux; mudéjar et renaissance. S'ajoute, en plus, ses décorations en stuc qui donnent un
décor particulier. Nous prenons un plai
sir fou à nous y balader ainsi que dans les différents jardins qui s'y rattachent. L'après-midi avance bien et nous nous retrouvons sur le bord de LA Guadaquivir y prendre l'apéro. Il faut bien se reposer un peu. Un petit détour pour le retour à notre hôtel nous amuse bien. Le temps de nous préparer et nous voilà repartis à EL PATIO SEVILLANO, où nous assistons à un souper-tapas-spectacle de danse FLAMENCO. Quelle soirée qui nous permet d'admirer ce spectacle folklorique haut en couleur! Concernant le souper, nous ne pouvons en dire autant; les lumières très tamisées ne nous permettent pas de bien voir ce que nous avions dans nos assiettes...hi!hi!
Mardi, 2 novembre 2010
Une fois la note de l'hôtel Reyes Catalicos réglée, nous quittons Séville et nou
s nous dirigeons en direction
de Cordoue. À 110 mètres d'altitude et ses 319'000 habitants, Cordoue est une magnifique destination à découvrir avec ses merveilles architecturales. Entre autres, La Mezquita(Grande Mosquée), symbole d'une culture musulmane raffinée,domine le centre-ville et attire nécessairement chaque jour sous ses arcades des milliers de touristes. Il ne faut pas s'étonner de la candidature de cette ville au statut de
Capitale européenne de l
a culture en 2016 à ce que l'on dit. À notre arrivée, nous sommes à la recherche d'un gîte pour la nuit. Hésitant entre deux, notre choix revient à l'Hôtel Mezquita qui nous semble le mieux. Et c'est le mieux car nous sommes près de tout. Tout juste en face, une terrasse nous attend pour se restaurer et relaxer avant de découvrir cette ville qui nous est encore inconnue. Nous sommes, justement, près de la Mezqui
ta située immédiatement au no
rd du Guadalquivir,dans la cité médiévale. Quelle histoire cette superbe mosquée: La Mezquita! Impossible de décrire cette splendeur au fil de notre découverte. Et c'est au fil des années et des siècles que cette merveille architecturale est devenue ce qu'elle est, aujourd'hui. À l'origine, selon les chroniques arabes, le site était occupé par l'église St-Vincent. Une moitié de l'édifice fut achetée pour les prières du vendredi, puis l'autre moitié pa
r la suite. La place venant à manquer, la mosquée fut agrandie
et s'étendit successivement vers le sud pour répondre à l'accroissement de la population de Cordoue. Des ajouts et certaines destructions se sont succédés selon les croyances des gouvernants des différentes époques. Par exemple, c'est l'édification d'une cathédrale en son centre qui lui a valut l'appellation de «mosquée-cathédrale. Ce lieu de culte chrétien témoigne de ce
fait de l'évolution des différents styles et goûs archit
ecturaux, depuis les styles plateresque et Renaissance jusqu'à l'extravagance du baroque espagnole. Majestueusement décorée, la Grande Mosquée évoque l'opulence, le raffinement et la cohabitation pacifique entre musulmans, juifs et chrétiens, tous ayant conribué à enrichir leur cité et sa région de leur culture. Cependant, la réalité semble moins glorieuse car je n'ose pas imaginer les c
onflits engendrés entre les religions et les classes sociales
de son passé. La mosquée n'en demeure pas moins un enchantement. Cette architecture unique et d'une importance majeure. Bâtie sur un plan horizontal, formant «un espace immense et simple où l'esprit libre de vagabonder,pouvait communiquer plus aisément avec Dieu.» Le lieu de la prière musulmane représentait ainsi une allégorie du désert. Un toit plat, orné d'or
et de motifs multicolores, les protégeait du soleil. Le Patio de
los Naranjos où gargouillaient les fontaines représentait l'oasis. Les arches rayées d'ocre brun et blanc et les 1293 colonnes dont (856 subsistent) qui soutenaient le toit furent pensées pour donner l'illusion d'une forêt de palmiers-dattiers. À l'origine, 19 portes laissaient entrer
la lumière dan
s la mosquée. Les transformations ultérieures par les chrétiens ont assombri l'espace en construisant la cathédrale au centre et la cinquantaine de chapelles érigées sur les côtés. Vous devinez le temps que nous avons pris pour visiter cet endroit inusité. Au sud-ouest de la mosquée, en descendant la Calle Amador de los Rios, nous parvenons à l'imposant Alcazar de los Reyes Christianos( forteresse des Rois Catholiques) situé sur le bord du fleuve Guadalquivir. Selon mes recherches, cette forteresse à l'épo
que romaine, à l'époque musulman
e, l'Acazar faisait partie du palais califal. Après la reconquête chrétienne en 1236 par Ferdinand III le Saint, il devint résidence royale, et fut reconstruit sous le roi castillan Alphonse XI. En 1492, il fut Quartier Général des troupes des Rois Catholiques qui en firent don au Tribunal de l'Inquisition pour devenir plus tard une prison qui ne ferma qu'en 1951. Ajoutés au XVème siècle, ses vastes jardins en terras
ses, agrémentés de bassins, de fontaines, d'orangers et de
fleurs, sont parmi les plus beaux de l'Andalousie et qui vaut bien le détour. Prolongeant notre promenade, nous nous promenons sur le pont romain restauré à de nombreuses reprises. Il faisait partie, semble-t-il, des remparts médiévaux qui s'allongeaient sur 22 km de long. L'après-midi tire à sa fin et nous continuons notre exploration dans la Juderia qui se trouve dans un quartier juif. Ce charmant labyrinthe de ruelles étroites bordées de maiso
ns blanchies à la chaux aux jardinières chargées de fle
urs dont les portes en fer forgé nous invitent à admirer leurs ravissants patios même si la saison ne s'y prête pas trop actuellement. Nous en profitons pour musarder le long de notre balade, arrêtons pour nous acheter quelques souvenirs et notre choix s'arrête au restaurant La Mesquita. Après s'être régalés, nous ne tardons pas à rentrer avec la tête plein de beautés de la journée.
Mardi, 2 novembre 2010
Une fois la note de l'hôtel Reyes Catalicos réglée, nous quittons Séville et nou
Mercredi, 3 novembre 2010
Ce matin, nous avons peine à quitter notre hôtel. Cet endroit charmeur accro
che nos yeux admirati
fs sur la beauté simple et particulière de cet hôtel. Après le déjeûner, nous voulons retourner dans la Juderia, ce quartier labyrinthique. C'est le cas de le dire; nous avons mis un certain temps à retrouver la Calleja de las Flores, l'allée des fleurs. C'est la rue la plus célèbre du quartier en raison de la belle perspective, qu'elle offre, avec le clocher de la Mezquita qui se découpe au bout de l'étroite ruelle. Nous voulo
ns l'admirer au grand jour com
me nous l'avions observé la veille au soir. Aujourd'hui, c'est congé de conduite auto pour Nicolas et c'est Anne-Marie qui propose de prendre le volant. Maintenant, en route vers Grenade. Nous y mettons environ deux heures et quelques poussières pour s'y rendre où nous traversons des grands champs d'oliveraies avant que se dessine, sous nos yeux, la Sierra Nevada à l'horizon. Située au pied de cette belle chaîne d
e montagnes et au confluent de tro
is rivières, le Beiro, le Darro et le Genil, Grenade se situe au sud-est de l'Andalousie. Cette ville espagnole qui compte, aujourd'hui, environ 258'000 habitants, se trouve la capitale de la province de Grenade. À 738 mètres d'altitude, elle semble montagnarde tant les sommets enneigés de la Sierra Nevada sont proches mais il est facile de rejoindre les plages de la côte pour la journée puis rentrer à te
mps pour profiter de la marcha(vi
e nocturne) de la ville selon les dires. Le temps nous manque pour nous rendre à ces endroits environnants. Nous nous contentons de visiter la ville et les alentours. Pour débuter, nous nous logeons à l'hôtel Guadelupe pour deux nuits à proximité de l'Alhambra que nous visiterons demain. Après s'être restaurés à l'un des restaurants du coin, et comme l'après-midi est bien avancé, nous débutons notre exploration en empruntant un joli sentier aménag
é qui nous mène directement au centre-ville. Nous nous retrouvo
ns sur la Plaza Nueva,une belle grande allée où nous longeons le Rio Darro qui coule également entre l'Albaicin et l'Alhambra. Voulant nous rendre aux murailles visibles, à l'horizon,que nous n'atteindrons pas, nous nous dirigeons vers le Sacromonte, réputé pour sa tradition du flamenco attirant les touristes dans les discothèques et les amateurs dans les écoles de musique. Ce quartier essentiellement gitan est situé au nord-est de l'Albaicin. Ne vous méprenez pas, nous nous baladons et nous pénétrons dans le plus vieux
quartier de Grenade qu'est l'Albaic
in. Nous pourrions décrire cet environnement comme une sorte de village à l'intérieur de la ville. Au fait, l'Albaicin, un modèle établi par les souverains musulmans avant le XIIIe siècle est un dédale de ruelles escarpées aux ravissantes maisons style carmen ( de l'arabe karm signifiant «jardin»: grandes demeures dont le jardin est entouré d'un mur d'enceinte). Nous prenons plaisir à nous perdre dans ce décor inusité où nous gravissons la colline en trav
ersant plusieurs places pour finalement arriver, en fin de jour
née, au Mirador San Nicolas. Le coucher de soleil est magnifique et quelle jouissance de profiter de cette vue spectaculaire sur l'Alhambra et la Sierra Nevada. La nuit tombée, nous revenons au centre-ville pour se restaurer avant de rentrer. En route, nous nous arrêtons au restaurant Las Cuevas sur la Caldereria Nueva, un restaurant typique et convivial. Nous avons très bien mangé et jamais je ne pourrai oublier le goût succulent de leurs olives; les meilleures goûtées jusqu'à présent.
Jeudi, 4 novembre 2010
Ce matin, nous sommes devant les portes de l'Alhambra et sommes prêts à
découvrir son univers qu
i nous est encore mystérieux. Je comprends que cette splendeur musulmane soit inscrite et abrite l'un des plus beaux sites d'Europe, inscrit également au patrimoine mondial de l'UNESCO. D'après vous, que veut dire l'Alhambra? D'origine arabe, il signifie al-qalaiat al-hamra( citadelle rouge). Le premier palais fut construit par Samuel Ha-Nagid, grand vizir juif de l'un des sultans zirides du XIe siècle selon mes re
cherches. Puis, c'est aux XIIIe et XIVe sièc
les, que les émirs nasrides transformèrent l'endroit en un palais-forteresse jouxtant une petite cité dont il ne reste que des ruines. Après la reconquête chrétienne, la mosquée de l'Alhambra fut remplacée par une église et le Parador de Grenada fut construit. Charles Quint, petit-fils des Rois Catholiques, fit détruire une aile des palais pour édifier un immense palais Renaissance, le Palacio Carlo
V. Que d'histoires...! Notre imagina
tion prolifère de toutes sortes quand nous apprenons ce que nos ascendants, autrefois, ont vécus, pour résulter, aujourd'hui, à ce qui reste de cet ensemble de palais, décorés somptueusement avec ces jardins irrigués qui s'élèvent au-dessus des cyprès et des ormes. Ce n'est pas étonnant que ce décor splendide a inspiré de multiples légendes dont Washington Irving, écrivain américain, fut l'auteur de Les
contes de l'Alhambra suscitant ainsi, partout à
travers le monde, la curiosité de venir découvrir ces lieux célèbres. L'étendue du complexe est trop grand pour prendre le temps d'admirer tout ce qui se profile sous nos yeux mais nous avons quand même le temps d'admirer le Palacios Nazaries, le palais central considéré comme le plus bel édifice de l'Alhambra. Ses pièces et ses patios aux proportions parfaites mêlent harmonieusement, espace, eau et verdure. Nous nous émerveillons devant ce rafinement de
cette architecture mauresqu
e avec ses mosaïques, ses voûtes alvéolaires et de ses stucs subtilement ouvragés. Nous nous dirigeons vers l'Alcazaba, la partie la plus ancienne du site dont il ne reste que les remparts et plusieurs tours. Nous nous retrouvons au sommet de la Torre de la Vela(tour de guet). C'est sur la
terrasse supé
rieure que la croix et les bannière de la reconquista furent hissées en 1492. Une courte visite au Palais de Carlos V détonne dans le cadre de l'Alhambra. Ce monument carré cache une cour ronde de deux étages entourée de 32 colonnes où se trouve à l'intérieur le musée de la Alhambra et celui des Beaux-Arts. Drôlement organisé et en raison d'un nombre incroyable de visiteurs, malheureusement, nous n'avons pu dé
couvrir l'environnement
du Generalife mais nous avons, quand même, pu traverser une partie des allées. Cet endroit signifiant «jardin de l'architecte» était en quelque sorte le palais d'été de l'émir. La pause- repos est arrivée et un petit goûter est apprécié sur la terrasse à proximité. L'après-midi avance bien et nous nous promenons dans les rues de la ville avant de se retouver devant la Capilla Real(chapelle royale), la cathédrale de Grenade, dernière demeure du roi Ferdinand et de la reine Isabelle. Ce bâtiment baroque de l'extérieure d
onne un style Renaissance à l'intérieur.
..Nous ne pouvons qu'admirer le talent de ces chefs-d'oeuvres. Le temps passe si vite que nous, voilà, à la recherche d'un restaurant pour le dernier souper de notre voyage. Le Restaurante Campanario est un choix qui nous plait. Non seulement, nous nous régalons mais l'originalité de la présentation de leurs plats nous amusent bien. C'est un joyeux moment qui clôture ce beau voyage en Andalousie que nous garderons encore longtemps dans nos mémoires.
* merci pour informations recueillies dans les différentes brochures locales ainsi que dans Lonely planet, Andalousie