jeudi 22 mai 2008

Surprise pour Meggie !

Mercredi,21 mai 2008
Aujourd'hui est un jour d'excitation et de fête!!! Meggie, l'une de mes nièces, vient passer une partie de l'été dans une charmante famille à Laives,une commune française,située dans le département de Saône-et-Loire dans la région de Bourgogne en France par l'intermédiaire d'un programme international.Avec la complicité de sa mère, Normande et de Nadine, la mère des enfants qui l'attendent impatiemment,je saute, tôt le matin, dans le train de Lausanne-direction Tournus pour lui faire la surprise. Arrivée à Tournus,je fais la connaissance de Nadine et de ses deux enfants. Ensemble, nous nous dirigeons en direction de l'aéroport de Lyon pour aller chercher Meggie dont son vol du matin fut retardé jusqu'au midi.
En effet, quelle surprise pour Meggie,de me voir le bout du nez, lorsqu'elle sort de la porte douanière avec ses valises malgré son petit air épuisé par le décalage horaire. Nous passons tous, ensemble, un agréable après-midi qui nous donne le ton joyeux et harmonieux dans lequel Meggie évoluera durant son séjour parmi eux. Très accueillante et conviviale, la famille nous donne l'opportunité de pouvoir se rendre visite mutuellement pendant que nous sommes sur le même continent. Nous profitons de cette occasion pour planifier ensemble, déjà, un voyage lors de mon prochain long congé de juin.L'été s'annonce très joyeux!
Je dois, déjà, quitter car le travail me ramène à la réalité. C'est une visite-éclair qui en valait vraiment la peine. Ma belle Meggie,je te souhaite un bel été européen!

dimanche 11 mai 2008

Le combat des reines!

Samedi, 10 mai 2008
Par une belle matinée ensoleillée, Nicolas vient me chercher pour humer l'air frais de la montagne.Nous avons rendez-vous aux alentours de Martigny avec Farhad et son épouse Nicole,amis de Nicolas,accompagnés de leurs deux enfants. Ensemble, nous sommes invités au chalet de Brigitte et François,les parents de Nicolas très accueillants et très sympathiques,au joli hameau de Poupro(commune de Bovernier) dans le vallon de Champex.De nouvelles rencontres dans un décor montagnard, loin de toute civilisation moderne,me gonfle de joies et de plaisirs!Idée de se dégourdir un peu et découvrir de nouveaux horizons, nous partons tous faire une balade en direction de Val d'Arpette. Les crocus sont, en abondance, dans les champs où la neige a déjà quitté. Nous arrêtons là où elle est restée.Tranquillement, en revenant, nous pouvons admirer ces splendides paysages dont nous ne cessons de se lasser. Puis,pendant que Brigitte et François retournent au chalet, le reste de la troupe poursuit son tour à Champex-Lac qui est un paisible plateau entre deux vallées. Cette station garnie de nombreux hôtels et restaurants et aux dimensions agréables, séduit par son décor enchanteur. Se promener gentiment autour du lac, observer la gestuelle des canards tout en papotant gaiement nous remet en contact avec la nature et nous procure cet état de bien-être. Revenus au chalet,nous prenons plaisir à jouer au «zim-zim» ou au «baby foot» à l'«happy hour». C'est fou comme on s'amuse à ce jeu! Après un succulent repas en plein-air,nous terminons la veillée en jouant à un jeu que je ne connaissais pas: le «UNO». Le sommeil nous attire au lit avec la joie d'avoir passé une délicieuse journée!
Dimanche,11 mai 2008
Disons que nous prenons la matinée très relaxe d'autant plus que le soleil est avec nous. Vers midi,c'est déjà le temps des séparations;pendant que Farhad et sa famille vont rentrer gentiment à la maison après une légère promenade aux alentours en compagnie de nos hôtes, Nicolas et moi partons à Aproz en Valais pour assiter à la finale cantonale des Combats de Reines. Qu'est-ce que c'est? me direz-vous? Comme Nicolas m'explique:«ce n'est pas tant le combat en lui-même qui est intéressant mais plutôt plonger et observer la dynamique intéressée de la foule». Revenant à cet événement encore aussi populaire,aujourd'hui, il faut savoir que la Finale Cantonale des Combats de Reines fut organisée pour la première fois en 1923 et que le titre de Reine cantonale résonne à la fois comme espoir et comme récompense;espoir de figurer un jour dans le palmarès des rares élues,récompense d'efforts déployés sur plusieurs générations pour aboutir à la quintescence de la race d'Hérens.Le caractère et l'instinct de ces vaches ont constamment fasciné l'homme et font partie du paysage depuis la nuit des temps,semble-t-il. Elles ont traversé les siècles sans être dénaturées.Je ne peux m'empêcher de vous faire partager, en partie, le mot de bienvenue du comité d'organisation qui nous aide à comprendre la passion et le secret espoir que ces éleveurs nourrissent de voir une de leurs protégées s'immiscer dans le haut du tableau, voire même de flirter avec le titre suprême de «Reine Cantonale».C'est un hommage qu'ils méritent et que nous leur rendons quand nous applaudissons devant un tel spectacle:«... Leur image a même intégré des stratégies de marketing. Elles sont plus imposantes et plus performantes en lutte mais arpentent toujours les mêmes chemins, les mêmes pâturages et les mêmes alpages que leurs aïeules.Elles se réjouissent du printemps, d'affirmer toute la fougue contenue durant l'hiver en affrontant leurs congénères.Elles affectionnent particulièrement les traditonnels mélanges de troupeau caractérisés par des luttes fraticides dans lesquelles elles se surpassent! Elles seront peut-être même inscrites aux combats qualicatifs et qui sait, se qualifieront-elles pour la Finale Cantonale? Elles sentent la main inhabituellement nerveuse de leur propriétaire lorsqu'il les détache dans l'arène. Ces instants sont particulier selon l'humeur ou l'envie, des années d'élevage et de labeur peuvent se traduire en immense satisfaction ou cruelle désillusion...»Tout un spectacle! Nous sommes assis près d'une famille suivant de près les combats. Entre autres, une voisine surveillait la vache numérotée de son frère pour l'encourager!Chaque vache est numérotée et lorsqu'elle arrive dans l'arène, elle se retrouve avec d'autres vaches appelées. Elles peuvent être 12 au départ.Puis,les juges indiquent aux officiels de jumeler telle vache à l'autre. Elles se confrontent et celle qui fuit est considérée perdante et ainsi de suite. Il y a différentes catégories, pré-finales et finales. Aujourd'hui c'est encore ,Tina, la grande gagnante. C'est la 2ième fois qu'elle remporte le titre de «Reine cantonale». Après les applaudissements de la fin du spectacle,il est déjà 19h et nous pouvons admirer la grande gagnante d'un peu plus de près avant de rentrer. La journée est déjà terminée, je remercie Nicolas après l'avoir gardé à souper de m'avoir fait partager ce week-end tout simple et naturel coloré d'une note locale diversifiée. C'était très sympa!