vendredi 12 septembre 2008

À la rencontre d'Aline et Jacques!

Samedi,6 septembre 2008
Ce matin, Yann et moi terminons notre nuit de travail. Après le déjeûner, nous plongeons rapidement dans notre sommeil.Dring!Dring! C'est Nicolas qui arrive. Comme prévu, il vient chercher Yann pour une activité planifiée à Sierre avec Sébastien, leur compère. Quant à moi, je prépare la valise et je prends le train en direction de Bâle. Du haut de l'escalier à la Gare de Bâle,je repère Aline et Jacques,des amis de Rimouski, dans le grand hall d'entrée. Heureux de nous revoir, nous choisissons de quoi se concocter un excellent repas à la chambre. Bien rassasiés,nous nous retrouvons dans un bon lit tout douillet; les bras de Morphée ne sont pas loin pour nous enlacer.
Dimanche,7 septembre 2008
Après s'être réveillés, étirés et douchés suivis d'un délicieux déjeûner, nous quittons ce bel hôtel de Bâle pour nous diriger à la gare. Nous prenons le train en direction de Zurich. La madame contrôleure n'était pas contente de voir la Swisspass d'Aline et Jacques non estampillée.Elle a faillit leur coller une contravention leur disant qu'ils devaient lire au complet le billet. Même si nous étions trois à lui expliquer qu'ils avaient déjà présenté leurs billet à la gare et la préposée au guichet n'a jamais daigné y apposer le sceau.Fiou!!Ils l'ont échappé belle.Avis aux prochains qui viendront;il ne faudra pas oublier d'officialiser votre billet à la gare. À notre arrivée, la gare de Zurich m'impressionne.J'apprends qu'elle est la plus grande gare de Suisse où plus de 360,000 passagers y transitent quotidiennement.Il faut savoir,aussi, que Zurich est la capitale du Canton de Zurich, la première ville, en importance, par le nombre d'habitants (376,453) presque deux fois plus peuplée que Bâle ou Genève. Si l'allemand est la langue officielle de Zurich, il existe, paraît-il,un dialecte le Züridütsch,formé entre le XIIe et le XVe siècle qui emprunte un certain mélange de termes étrangers au français, italien, anglais...Cette cité très cosmopolite compte 30% d'étrangers.Faisant partie des villes mondiales, Zurich est un pôle économique, financier, scientifique et artistique international alors que Berne est la capitale administrative de la Confédération helvétique. Sur le plan géographique, Zurich se situe au nord-est de la Suisse, dans la partie est du plateau suisse, à l'extrémité nord du lac de Zurich et à environ 30km des Alpes. Il parait que la ville setrouve dans une ancienne vallée glaciaire, à 408m d'altitude, là où la rivière Limmat naît du lac de Zurich avant d'être rejointe par la Sihl, une autre rivière suisse. Il existe un troisième cours d'eau artificiel en forme de zig-zag, le Schanzengraben, qui fut aménagé pour protéger l'extension ouest de la ville au XVIIe et XVIIIe siècles.Nous apprenons,aussi, que Zurich est le berceau du protestantisme et est resté longtemps majoritairement protestante. Au fil des ans, la population de confession catholique-romaine s'est accrue au point de ratrapper en nombre la population protestante, aujourd'hui. Nous observons plusieurs églises et le Grossmünster est non seulement l'église principale de Zurich mais également le point de départ de la Réformation en Suisse alémanique sous l'égide de Huldrych Zwingli(1484-1531) et de Henrich Bullinger(1504-1575).C'est celle qui a deux tours sur la photo. L'église catholique que nous avons trouvé est la dernière visitée. Son décor coloré contraste avec celui plutôt sobre des églises protestantes. En déambulant dans les rues de la Schipfe,l'un des plus anciens quartiers de la ville, nous observons l'architecture des maisons, des églises... nous prenons une petite pause,au parc Lindenhof, un petit oasis de repos nous offrant une vue magnifique sur la rive droite de la Limmat et nous permettant de regarder des gens jouer aux échecs grandeur nature.Puis, nous sommes attirés par la musique d'un groupe qui pratique à l'intérieur de l'église St-Peter-Kirche.Son clocher de style roman de cette plus ancienne église paroissiale de Zurich possède le plus grand cadran d'Europe selon les écritures. Nous arrêtons par ici, puis par là.Le temps d'une pause-café,puis nous continuons notre chemin. Nous nous rendons à l'université puis, enfin, à la seule église catholique trouvée.Différente des autres, elle ne laisse pas indifférente. En se rapprochant de la gare, nous arrêtons souper au «Bierhalle Wolf». Malgré l'attrape-touriste de ce restaurateur,i-e,nous offrir un menu plus dispendieux que le choix proposé sous prétexte qu'il n'y en a plus quand nous sommes dans les premiers à commander,nous optons pour un autre choix à un prix équivalent. Ce garçon de table s'est bien rendu compte que nous avions compris le manège.Malgré tout,cet autre choix est très bon aussi. En plus, nous nous retrouvons dans une ambiance enjouée d'un groupe musical qui s'exécute sur la scène. Il se fait tard et nous retournons à notre hôtel, Le Coronado où notre lit nous offre la bienvenue.
Lundi,8 septembre 2008
Ce matin, nous quittons Zurich pour se rendre à Lucerne. Il parait que c'est une belle ville à visiter.Malheureusement, nous n'avons pu la visiter.C'est l'anecdote du jour ou «Bédardisme» comme dirait Patrick Doucet,l'un de mes anciens collègues rimouskois.Pour ceux qui ne le savent pas, il m'arrive,parfois, des histoires loufoques à ne pas en croire comme «marées hautes, marées basses», trop long à raconter, ici mais ceux ou celles, qui savent, vont bien en rire.Donc,au lieu de visiter Lucerne, nous nous rendons à Berne que nous avons failli loupé...Que s'est-il passé, finalement? À Zurich, trop pressés d'embarquer dans le train pour Lucerne, nous n'étions pas dans le bon train même si nous étions sur le bon quai. Légèrement en retard, le train dans lequel nous sommes embarqués est celui qui se rend dans une direction opposée. Revisant notre position,nous sommes d'accord pour visiter Berne; Lucerne sera un autre jour.Papotant tout au long du parcours, nous oublions de débarquer à Olten pour changer de train en direction de Berne.Par malheur, le contrôleur s'aperçoit de l'expiration de mon billet d'abonnement annuel demi-tarif.Il est gentil d'accepter mes explications sans me faire payer l'amende.Ici,il faut être en règle continuellement sinon cela risque de nous coûter très chère. J'attendais,donc, mon renouvellement par la poste sans m'être rendue compte de son expiration. Nous arrêtons à Neuchâtel pour modifier mon billet. J'en profites pour renouveler cet abonnement. Arrivés, finalement, à Berne,notre estomac crie famine. C'est le temps de goûter à la fameuse rösti du restaurant Le Mazot.C'est toujours aussi délicieux, peu importe le choix d'accompagnement. Passons l'après-midi à déambuler dans les rues célèbres avec ses arcades. Puisque c'est lundi, il y a bien des musées fermés mais nous explorons d'autres avenues proposées où le panorama de la ville ne laisse pas indifférent.Eblouis,nos yeux se réjouissent de contempler ce que Jacques s'exclame lorsqu'il aperçoit à l'horizon cette chaîne de montagne enneigée contrastant avec le paysage verdoyant.En route vers Lausanne, vous n'imaginez pas la tête de la contrôleure quand je lui sors mes cartes modifiées de mes allers-retours entre Bâle-Lausanne-Lucerne-Neuchâtel-Berne-Lausanne en plus de mon renouvellement. On aurait dit que je lui offrais un jeu de cartes.Aline et Jacques en sont témoins et n'oublierons pas de si tôt son expression. Ils en ri encore . Yann et Sébastien ne manquent pas de me taquiner quand nous leur racontons notre journée. Mes congés terminés,nos invités installés,les bras de Morphée ne se font pas prier.
***merci Jacques et Aline pour vos photos

1 commentaire:

Manüe et Ray a dit…

Je trouvais aussi, qu'il ne t'étais pas arrivé beaucoup de "bédarisme" depuis que tu étais en Suisse.... Pas pire la tête de linotte... Toujours magnifiques photos et sujet intéressant, on aime ça
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