vendredi 10 octobre 2008

Parfums de pommes...! Visite d'automne!

Dimanche,5 octobre 2008
Une belle journée d'automne ensoleillée nous amène de la belle visite du Bas-St-Laurent. Kathleen et Cathia,deux collègues amies rimouskoises viennent me rejoindre à la sortie de mon travail en compagnie de Nicolas. Une petite promenade au bord du Lac et au Musée Olympique donne un avant-goût des découvertes à venir. Puis nous rentrons à l'appartement où Yann et Dianne nous attendent.C'est un moment agréable d'échanges pour de plus amples connaissances. Comme à mon habitude, j'ai l'audace de préparer de nouveaux plats. Pourquoi ne pas essayer des produits régionaux? Le menu vedette de ce soir est aux parfums de pommes dans l'air;salade de pommes au saumon fumé et tagliatelles à la sauce aux pommes et basilic servis avec filets de lapin enveloppés de jambon de Parme. C'est un délice pour les palais. Quant à la tarte aux pommes au chocolat,elle est appréciée avec deux grosses boules de crème glacée...cette tarte nous fait bien rigoler car elle a une histoire qui nous fait rire.Le chocolat choisi n'est pas le chocolat qui convient à cette recette. Nous imaginons les difficultés rencontrées de Yann à essayer de la réussir malgré tout pendant que nous nous baladions...Il s'est fait presqu'une tendinite à brasser ce mélange qui durcissait au lieu de s'amollir...hi!hi!
Lundi,6 octobre 2008









Ce matin, Nicolas vient nous chercher tôt pour se rendre à Zermatt.De là, nous prenons le train qui emprunte le chemin de fer à crémaillère,construit en 1898. J'apprends qu'il est le premier train électrique de la Suisse. Tout au long de son parcours,il effectue en serpentant l'ascension de la montagne.Ce qui nous permet de voir apparaître le Cervin de plus en plus grand et majestueux tandis que Zermatt semble devenir un petit village réduit aux dimensions de maisons de poupées. Au cours de son ascension, le train fait halte à quelques arrêts où se nichent différents hôtels très prisés surtout pendant les saisons d'hiver. Environ 40 minutes plus tard,nous arrêtons au terminus Gornergrat situé à 3089m d'altitude où nous attend le Kulmhotel Gornergrat, le plus haut hôtel des Alpes. Il vient de bénéficier de travaux de rénovation pour 8,5 millions de francs, parait-il.Cet hôtel 3* propose des spécialités suisses et deux restaurants où nous arrêtons prendre une pause et une petite soupe dans l'un d'eux. La coupole d'argent de l'une des tourelles abrite un observatoire. Nous nous contentons de monter quelques mètres plus haut pour admirer ce paysage si grandiose. Ces montagnes uniques dont celle du Cervin(4478m) se cachant le bout du nez avec les nuages qui ne font que passer ainsi que celle de la Pointe Dufour(4633,9m)affichent les plus hauts sommets.Chaque montagne raconte son histoire et porte un nom.Entre autres, il faudra bien un jour,Yves,que tu viennes avec Nancy pour contempler la Pointe Dufour(4633,9m) qui te révèlera peut-être, des filets inconnus de l'histoire de ta famille.Pour l'heure, tu dois savoir que cette pointe est le plus haut sommet qui touche la Suisse.Puis nous effectuons la descente, à nouveau, par le train sauf que l'idée nous vient de débarquer à la station Findelbach. Ce qui nous permet de continuer en randonnée pédestre jusqu'à Zermatt.Notre petite marche d'une trentaine de minutes nous fait apprécier l'air sain de la montagne et d'admirer ce beau paysage qui s'offre à nous. Que dire, aussi, de ces belles fenêtres fleuries à ces maisons typiques. Notre randonnée terminée,nous arrivons à l'appartement. Dianne et Yann nous attendent avec... devinez quoi? Une bonne fondue au fromage! Quel régal! Puis, il s'est repris pour le dessert, il nous a préparé son succulent crumble aux pommes qu'il réussit à tout coup.Mium! Mium!
Mardi,7 octobre 2008
Nicolas nous amène se promener par ici, puis par là. Nous arrêtons, tout d'abord,à un endroit quelconque du vignoble de Lavaux.Il faut savoir que ce vignoble s'étend de Lausanne à Montreux sur 32km environ et couvre une superficie de 805 hectares.Il est intéressant de savoir que ce sont des moines cistériens qui ont défriché ces côteaux.Le raisin blanc de type chasselas couvre 80% de sa superficie tandis que le raisin rouge cultivé de type gamay et pinot est moindre. Pas de chance! Kathleen ne peut obtenir les réponses à toutes ses questions parce que c'est l'heure du repas et personne à l'horizon. Ce qui ne nous empêche pas de se promener à travers les vignes et y découvrir les raisins.Tout au long du parcours s'étalent les 14 villages qui composent le vignoble comprenant 8 appellations AOC (appellation d'origine contrôlée) et treize caveaux à visiter.Pas de dégustation car le temps ne nous le permet pas; une autre fois, peut-être? Arrivés à Montreux, nous nous promenons le long du lac avec ses arrangements floraux puis nous nous rendons aux alentours du Château de Chillon sans le visiter, faute de temps!En poursuivant notre route,tout juste avant d'arriver à la chocolaterie, nous apercevons un troupeau de vaches traverser la rue pour continuer leur chemin avec leurs cloches dont le bruit titille nos tympans.Puis, nous arrêtons visiter la Fabrique de Broc; y découvrir l'univers de Cailler of Switzerland,revivre l'histoire de la fabrique, comprendre la fabrication du chocolat et déguster, à volonté, une variété de chocolats.C'est tout un régal. J'en connais au moins une qui aimerait bien être là pour se délecter à son tour. Pour le groupe de l'urgence, vous aurez la possibilité d'y goûter quelque peu. La journée avance et rendus à Gruyère, notre estomac nous crie famine et surtout celui de Cathia.Nous choisissons l'hôtel de La Fleur de Lys pour se restaurer gentiment.À la suite, nous déambulons le long des abords de ce château juché sur un monticule avec une vue splendide sur ces magnifiques montagnes et ses alentours. Son petit village médiéval avec ses maisons typiques bien décorées nous remplit les yeux encore une fois. Une autre belle journée qui s'achève et qui se termine autour de la table joyeusement.
Mercredi,8 juillet 2008
Ce matin, nous prenons le train accompagnées de Yann et Nicolas, nos deux meilleurs guides en direction de Lucerne. Avant, nous arrêtons à Berne, l'incontournable. Cette ville vaut vraiment le détour, c'est la capitale nationale. Aussi, à chaque fois, nous y découvrons quelque chose de nouveau,par exemple, le Jardin des Roses, un vaste parc public qui offre une vue superbe sur la vieille ville et la boucle de l'Aare.Pour y accéder, du pont Untertorbrüke, nous poursuivons un sentier pédestre,en pente, qui fait travailler notre cardio...Arrivés en haut, nous en profitons pour relaxer gentiment. En effet, c'est un bel endroit pour se détendre. Comme le temps et la saison ne s'y prêtent pas beaucoup, nous ne pouvons admirer les 220 différentes sortes de roses, les 200 variétés d'iris et des plates-bandes de sol tourbeux avec les 28 rhodendrons divers que ce parc propose.Nous nous contentons d'en observer quelques unes aux abords. Tu seras contente de savoir, Kathleen, que cette roseraie servait de cimetière de la ville basse ,autrefois,i.-e de 1765 à 1877.Dans mes recherches, il est écrit que cette roseraie est un jardin public doté de l'éclat luxuriant des fleurs et d'un étang depuis 1913.Puis, c'est de 1956 à 1962 que le parc a été renouvelé d'azalées,de rhodendrons ainsi que d'un jardin d'iris. Un pavillon et un endroit de lecture sont installés pour offrir des moments de repos. Il s'est aussi ajouté un restaurant, le Rosengarten qui est très bien situé. Après la descente, nous nous retrouvons devant la fosse inévitable aux ours. Puis, nous dégustons la rösti au restaurant du coin. Délicieux! Le temps de retourner à la Gare,d'observer des gens jouer aux échecs en format géant, le train nous mène jusqu'à Lucerne.Cette ville qui m'est encore inconnue. À notre arrivée, un nouveau décor qui s'offre devant nos yeux sauf pour Yann et Nicolas. La première chose à faire est de se trouver un gîte pour la nuit. Yann nous propose l'hôtel Mr.Picwick. Pour s'y rendre, nous devons emprunter ce pont couvert surnommé le Pont de la Chapelle et sa tour, datant du Moyen-Âge, avec ses panneux triangulaires peints reconstituant les épisodes marquantes de cette cité depuis le Moyen-âge. Considéré comme le plus ancien pont de bois couvert d'Europe avec son toit de tuiles de 204m construit en 1333, il est appelé aussi «Kappellbrücke». Le pont aurait été détruit par le feu en 1993 mais reconstruit depuis.Lucerne est une ville de places et d'églises. Celle que nous apercevons est l'église jésuite du 17e siècle.Considérée comme la plus ancienne construction baroque sacrée de Suisse avec ses deux tours surmontées d'un clocher à bulbe, elles sont indissociables de l'image de la ville.Arrivés à notre hôtel,allégés par les bagages, nous repartons déambuler aux alentours dans la vieille ville piétonnière où nous admirons des demeures historiques dont certaines sont ornées de fresques bordant de pittoresques places, comme le Weinmarkt. Nous finissons par nous asseoir à la terrasse du restaurant de l'Hôtel des Alpes pour calmer notre faim.
Jeudi,9 octobre 2008
Au réveil,il est agréable d'ouvrir plus grand la fenêtre et d'admirer ce pont de bois témoin de bien des histoires avec sa tour veillant sur la Reuss. Lucerne est bien jolie et est la plus grande ville du centre de la Suisse se trouvant blottie à l'extrémité Nord-Ouest du lac des Quatre-Cantons. Ayant placoté tardivement dans la nuit, Kathleen et moi, sommes les retardataires du matin. Les autres nous attendent patiemment au hall d'entrée. Ils ne nous en tiennent pas rigueur, ce sont les vacances. Ils sont gentils,n'est-ce pas? Après avoir réglé la note de l'hôtel, nous sommes à la recherche de notre petit déjeûner. Nous nous arrêtons au restaurant Manor et échangeons sur le plan de match de la journée. Qu'il est fascinant d'admirer ces anciennes maisons couvertes de peintures! Tout en poursuivant notre exploration, nous nous arrêtons au Monument du Lion sculpté dans un rocher de grès, en 1821 parait-il.Dans cette position, il expire avec une lance dans le flanc gauche et sa patte droite protège une fleur de lys. Cette sculpture commémore le combat des gardes suisses chargés de protéger le palais des Tuileries,la résidence royale de Louis XVI lors de la Révolution française, à Paris. Le 10 août 1792, ces gardes furent pris d'assaut par les révolutionnaires. Ceux qui survécurent, furent arrêtés, guillotinés la nuit du 2 au 3 septembre suivant. un écrivain améicain,Mark Twain, décrit cette sculpture comme... « la plus triste du monde ». À proximité, nous nous retrouvons devant le Jardin des Glaciers, très intéressant à visiter. Il parait qu'en 1872, un dénommé J.W. Amrein-Troller, un employé de banque aurait acheté une prairie non loin de la ville où nous sommes actuellement pour y aménager une cave. Qu'elle fut sa surprise lorsqu'il découvrit 32 cavités, creusées dans le grès par le glacier de la Reuss datant de 20000 ans, à l'époque où il recouvrait toute la plaine jusqu'au Jura.Pour mettre en valeur ces merveilleuses retrouvailles naturelles, il fit aménager en parc romantique autour du site géologique: un ensemble intéressant qui plaît beaucoup aux petits comme aux grands. Une tente protège le rocher. Dans le pavillon à côté,une exposition explique le processus géologique ayant conduit à la formation des marmites. On y voit également une colection de fossiles,la reconstitution de la grotte d'un chasseur de l'âge de glace et une section est consacrée à l'histoire de la ville. Tout juste à côté, nous attend le labyrinthe aux miroirs où nous avons eu du plaisir à le découvrir.Poursuivant nos découvertes, ce beau parc, planté de fleurs alpines, abrite notamment une tour panoramique. Sans hésitation, nous l'avons grimpé pour apercevoir une vue magnifique de la ville et sur le Mont Pilate. Le temps passe vite et nous optons de ralentir un peu et oublier Zurich,ce sera pour une autre fois. Nous dînons, tout en relaxant, au Rostini restorante...la pizza et le calzone sont bienvenues...délicieux! Avant de quitter, nous nous arrêtons par ici, puis par là.Cette Église des Jésuites attire notre curiosité. Il parait qu'elle fut la premiere église de «style jésuite» construite en Suisse.Son intérieur est bien proportionné. Le maître-autel est décoré d'un gigantesque retable de stuc-marbre rose. Les stucs de la nef principale sont de «style rococo» semble-t-il.J'apprends qu'ils datent de 1750, de même que les peintures du plafond représentant l'apothéose de Saint-François-Xavier, patron de l'église.L'après-midi tire à sa fin et il est temps de rentrer. Inutile de vous dire que certains dorment pour récupérer de leur journée pendant que d'autres espiègles s'amusent à les photographier à leur insu. Une bonne raclette nous rassasie tout en se remémorant les anecdotes de la journée!
Vendredi,10 octobre 2008
Nicolas vient nous joindre et accompagne Kathleen et Cathia en ville en attendant que je sois prête. Elles n'ont pas encore eu le temps de magasiner, ni découvrir Lausanne. Ce sont des courses-éclairs car elles ont déjà fini à mon arrivée.Nous retournons rapidement à l'appartement, le temps de finaliser les valises et nous les accompagnons tous au train. Déjà le départ! Elles retournent à Paris pour prendre l'avion demain pour le retour à la maison.Alors bon retour et à bientôt! Nous gardons tous d'agréables souvenirs de notre périple ensemble! Ce fut super!
*Merci`à tous pour les échanges- photos
*cf. google,Guides Voir, le Michelin

Aucun commentaire: