dimanche 25 janvier 2009

Soleil à Saignelégier!

Dimanche,25 janvier 2009
Aujourd'hui,Anne-Marie, Jacynthe, Nicolas et moi,nous nous rendons à Saignelégier assister à des courses de chiens à traîneaux. Il faut venir du Canada pour ne pas en avoir vu dans notre pays; tout européen rêve d'aller au Canada pour aller voir ça comme disait l'un des camarades de Nicolas participant à la course. Ce n'est pas plus grave que ça, il y a un début à tout. Pour s'y rendre, nous devons traverser La Chaux-de-Fonds,située à 25km de cette commune dont l'altitude de Saignelégier est en moyenne 980-1000 m. Chef-lieu des Franches-Montagnes, Saignelégier s'appelait autrefois la Montagne des Bois car «elle était couverte de forêts denses peuplées d'ours et de loups, notamment. Le prince-évêque de Bâle, pour favoriser le peuplement du haut plateau, déclara en 1384 la région franche d'impôts pour tous ses habitants, d'où le nom de Franches-Montagnes. Aujourd'hui, les Franches-Montagnes forment l'un des trois districts de la République et Canton du Jura.»Cette bourgade offre à ses habitants et à ses hôtes une ambiance agréable avec un nombre important des services et des infrastructures de qualité. La principale manifestation qui la carctérise et qui attire chaque année des dizaines de milliers de spectateurs est le marché-Concours national de chevaux. En plus des diverses manifestations sportives et culturelles, Saignelégier, en hiver,attire également plusieurs spectateurs à venir assister aux Courses internationales de chiens de traîneaux et à la Fête du chien nordique.Au total, 80 attelages et 700 chiens participent à ces festivités.C'est un nouveau monde à découvrir. Puisque Nicolas a évolué dans ce milieu pendant plusieurs années,il lui fait plaisir de saluer des habitués de l'événement et surtout revoir certains amis de ce monde.Nous avons le plaisir de connaître, entre autres,Luigi,participant à la course(celui qui semble nous saluer sur la photo d'en haut) et sa femme Heidi, puis Didier,sa femme Sandra et Kimberly,leur fille(photo ci-haut à gauche). Plus tard, c'est Jonathan et Marie-Pierre qui viennent se joindre à nous. Assister à la course, se balader,échanger avec les amis...surtout avec la journée ensoleillée... que de plaisirs!
*merci Nicolas pour certaines photos

mardi 13 janvier 2009

Randonnée en raquettes aux Pleiades

Mercredi,14 janvier 2009
Ce matin,j'ai rendez-vous à la Gare avec Mireille,Mélanie et Nathalie, trois collègues de travail aux urgences où je travaille. Parce que je les quitterai bientôt de ce champ d'activité en raison de mon transfert prochain vers un autre qui m'interpelle depuis un bon moment et parce qu'elles semblent avoir eu du plaisir à travailler avec moi,nous nous rendons aux Pléiades pour une randonnée en raquettes.C'est une nouvelle activité pour moi. Pourquoi ne pas l'essayer? Installées dans le train, prêtes à démarrer la journée,mes amies ont du plaisir à me taquiner de temps à autres. Arrivées à Vevey, nous embarquons dans un autre train qui est à crémaillère où nous montons jusqu'aux Pléiades. En Suisse, les Pléiades est le nom d'une montagne et d'une station touristique du canton de Vaud située à 1365 mètres d'altitude, au-dessus du lac Léman. Depuis l'ouest, les Pléiades constituent le début de la chaîne des Préalpes et depuis le sommet,nous sommes supposées voir les Rochers de Naye, la plaine du Rhône et les Dents du Midi.Pour les reconnaître, il faudrait bien prendre le temps de les observer.Trop pressées d'enfiler nos raquettes surtout d'apprendre comment les mettre,nous cherchons plutôt par où doit commencer notre randonnée. Avant tout,nous nous retrouvons devant une école suisse sur un domaine skiable offrant un peu plus de 5 km de pistes avec ses 3 remontées en téléski et un télésiège.Intéressant pour ceux ou celles qui veulent apprendre ou parfaire leur apprentissage soit en ski ou en snowboard.Il offre également de nombreux parcours de ski de fond ainsi que de raquette à neige.Mais où allons-nous À gauche? À droitre? Après quelques informations auprès d'un groupe de gens qui s'affairent à partir également en raquette, nous optons vers la droite. Impressionnées par un début rapide à monter un premier obstacle aussi abrupt, nous suivons Mélanie qui démarre le pas.Idée de s'habituer à ces nouveaux engins, nous empruntons une voie qui nous apparait pas trop indiquée. Aurions-nous mieux fait de faire du ski ou du snowboard? Les gens rencontrés sur notre passage sont plutôt en snowboard ou en ski.Bon, continuons. Nous ne pouvons l'éviter, nous devons grimper cette pente.Un peu de cardio et nous y sommes.Il fait chaud et nous allégeons notre habillement pour être plus confortables.Le soleil est splendide et la vue est magnifique. Nous voyons même à l'horizon le brouillard qui enveloppe tout ce qui se trouve en basse altitude. Euréka! Près de deux km parcourus,nous apercevons le premier indice d'une piste en raquette que nous suivons religieusement.Un peu déçue de me retrouver sur sentier bien tapé, j'ai l'impression que j'aurais pu faire la marche sans les raquettes. Ce n'est pas mauvais non plus,cela me donne une expérience en raquette. Ce qui est important, c'est que nous soyons ensemble. Se dandinant par ici,puis par là, nous approchons Lally à une station plus basse que Les Pléiades. Nous arrêtons et nous dégustons une tarte tatin( morceau de tarte aux pommes renversées servie avec crème). Délicieuse! Il est temps de rentrer.Reprenons le train et nous chantonnons des airs de chansons leur rappelant leur enfance.Les connaissant aussi, elles me rappellent du temps où j'écoutais ces émissions avec Julie, ma fille. J'imagine,un brin, ma fille avec elles. Elles s'en donneraient à coeur joie.Arrivées à Lausanne, chacune rentre chez elle pour se rafraîchir et le rendez-vous est fixé chez-moi vers 19h. Nicolas et Pierre-Paul se joignent à nous pour savourer la raclette avec le four traditionnel. Quelle belle journée passée ainsi que cette soirée très sympa!
*Merci les filles de partager toutes ces belles photos d'une belle journée d'initiation en raquettes avec vous.À chaque fois que je ferai de la raquette, je ne pourrai m'empêcher de me rappeler de vous dont j'en garde un excellent souvenir! Je suis également partante pour répéter à nouveau la raclette ou une autre activité!

Souper pour la fête à Anne-Marie!

Mardi,13 janvier 2009
Pendant qu'Anne-Marie récupère de sa quatrième nuit de travail, je lui prépare un souper à l'occasion de son anniversaire qui se trouvait être hier. C'est un plaisir pour moi de lui souligner cette journée spéciale d'autant plus qu'Anne-Marie,arrivée au même moment que moi, devient, de plus en plus, une amie proche, précieuse et très agréable à partager de multiples activités. Elle se dit très gâtée car des collègues amies lui offrent tarte au sucre et même un gâteau au chocolat qu'elle se propose d'apporter pour le dessert.Très drôle! C'est la fêtée qui apporte son gâteau de fête!!!Mince alors! Moi qui veut lui faire un gâteau aux noisettes, ta recette, Adrienne!!!J'hésite à le faire ou pas.Heureusement que Yann m'encourage à le faire car tu seras surprise ma belle Anne-Marie;deux gâteaux à partager!La journée est bien avancée et Anne-Marie sonne à la porte.Bonne fête Anne-Marie! Yann et Nicolas sont de la partie! Au repas, nous débutons par un potage aux légumes suivi d'un boeuf bourguigon avec pommes de terre en purée avec sautée de légumes caramélisés.Entretemps,Jacynthe l'appelle pour lui chanter sa chanson spéciale des anniversaires...Et pour la suite,Yann n'a pas son pareil pour séduire l'oeil de sa touche personnelle dans la présentation de ces délicieux desserts! Elle semble tout émue à notre présence et à la réception du présent que nous lui offrons ensemble;un bon-cadeau chez Yosémite où elle pourra s'offrir ce qui lui plaira.Amatrice de sport, elle trouvera sûrement.Ma belle Anne-Marie, c'est à ton tour de te laisser gâter!

lundi 12 janvier 2009

Les bains de la Gruyère à Charmey!

Dimanche,11 janvier 2009
Ce matin,je peux me permettre de flâner car c'est jour de repos, un jour de détente. En fin d'avant-midi,Nicolas vient nous chercher, Yann et moi,pour se rendre en Gruyère. Nous allons essayer les Bains de la Gruyère à Charmey, un petit village entouré des montagnes gruériennes, entre autres la Berra,les Dents-Vertes, le Moléson,etc.Cerné par deux rivières,la Jogne et le Javro se jetant dans le lac de Montsalvens, le point de vue dans son ensemble est pittoresque. Au 18e siècle, le voyageur de passage à Charmey a eu bien raison d'écrire"que ce lieu était bien nommé, puisque c'était le pays des charmes". Au centre, à 900 mètres d'altitude, sous les Dents-Vertes, le bourg de Charmey est entouré de plusieurs hameaux qui se partagent le paysage. Découpée par trois vallées(Motélon,Gros-Mont et petit-Mont),la commune de Charmey, la plus étendue, du canton de Fribourg,compte le sommet le plus élevé du canton, le Vanil Noir avec ses 2389 mètres. S'étendant au nord jusqu'au Lac Noir entre pâturages et forêts de sapins, cette commune riche par une flore variée de l'edelweiss aux rhodendrons et par une faune abondante,offre un brin de paradis au simple promeneur, chasseur ou pêcheur selon la littérature. Depuis son ouverture au printemps dernier,c'est dans cet environnement que ce nouveau complexe d'un design unique et novateur que sont les Bains de la Gruyère s'intègre pleinement. À première vue,le bâtiment m'apparaît quelconque.Mais dès notre entrée, nous sommes charmés par ce bâtiment, de forme cylindrique, composé de bois et de verre qui abrite deux véritables "lacs de montagne" d'eau minérale naturelle chauffée à 33C-34C. Une splendide cascade d'eau se jetant dans l'une des piscines extérieures semble être le symbole du lieu. C'est un beau voyage de détente que nous nous offrons cet après-midi. Nous explorons, en premier lieu,la piscine intérieure encadrée d'un solarium nous offrant un magnifique décor extérieur.Cependant, nous ne tardons pas à bénéficier de la chaleur des bains extérieurs tout en admirant le panorama enchanteur des montagnes aux alentours qui se dresse à nous. Nous nous laissons porter dans cette eau chaude tout en respirant l'air frais.Ce qui nous procure une sensation agréable. Nous essayons les hammans placés à notre disposition. Nous poursuivons dans le pavillon nordique où nous essayons le sauna,la douche rafraîchissante et même nous osons le puits froid qui nous ravigote d'une énergie bienfaisante.Ce bien-être nous donne envie de nous faire cocooner.Je me réjouis d'apprendre que ce centre offre également un vaste choix de massages et de soins esthétiques. Bon à savoir!Déjà mon cerveau séduit par cet environnement cherche un moment de libre pour m'y inviter à nouveau avec une promesse d'essai des autres services. À suivre! En attendant, notre temps s'est déjà écoulé. Détendus,nous arrêtons à Gruyère acheter ce qu'il faut pour surprendre Jacynthe sur le chemin de notre retour. Nous nous rendons manger une fondue au fromage chez elle. Nous avons bien ri quand Yann a joué un tour à Jacynthe au téléphone en se faisant passer par un représentant de Swisscom.

samedi 10 janvier 2009

Grimentz

Samedi,10 janvier 2009

Ce matin, le réveil du natel(pour les québécois, natel= cellulaire)m'a joué un tour; il n'a pas sonné et je me suis levée en retard.Moi qui déteste être en retard surtout que j'avais bien signalé à Nicolas,la veille, être prête pour 8hres. Il est 7h45.Tout énervée et l'orgueil de ne pas faire attendre les gens qui prennent la peine d'être là au moment convenu, je préfère sauter mon déjeûner. Je sais que ce n'est pas bien mais juste le temps d'enfiler mes combinaisons et me brosser les dents quand Nicolas sonne à la porte. Observant mon désarroi,il me rassure en m'invitant à prendre mon temps. J'enfile un jus d'orange à toute vitesse et je suis prête. Pas pour Nicolas, il insiste pour que je déjeûne soit en route ou maintenant. Bon, d'accord. Puisque je suis ici, aussi bien prendre mes bonnes céréales nourrissantes avec un mélange de fruits et noix. Maintenant, je suis prête. Aujourd'hui, Nicolas me propose de skier à Grimentz, un endroit qui me rappelle des souvenirs;un petit village visité,l'an dernier, après ma première grande journée de ski à St-Luc,une station avoisinante, en Suisse.Vous vous rappelez;j'étais tellement fatiguée que j'en avais oublié mes clefs sur la serrure de porte.Puisque Nicolas est allé à la station de Grimentz,il y a très longtemps, il se rappelle plus ou moins des pentes.Pas grave, nous les découvrirons ensemble, lui dis-je.Très sympathique ce Nicolas, il s'assure que la station de ski où nous allons,possède les différents remontes-pentes me permettant de me détendre sur les télésièges et de pratiquer sur les arbalètes(t-barres)et les assiettes(poma-lifts).Mon objectif est d'être capable de monter les arbalètes et les assiettes sans me crisper ni avoir peur de tomber. Incroyable mais vrai!Nous quittons Lausanne maussade avec son plafond ennuagé, traversons le stratus comme Nicolas me le surnomme,comme un brouillard intense qui s'éclaircit au fur et à mesure que nous grimpons dans les montagnes. Vous l'avez compris, nous changeons d'altitude.Plus nous sommes hauts, plus il fait beau.Le soleil resplendit, le bleu du ciel contraste avec le blanc immaculé de ces sommets enneigés. C'est très beau à voir! Magnifique! Arrivés à la station de Grimentz,nous empruntons un télécabine qui nous mène au début du domaine skiable,au-dessus de Bendolla.Ce domaine s'étend des Becs de Bosson à presque 3000m d'altitude.Plusieurs activités d'hiver animent cette station qui me semble très active, en effet.Tout juste avant de monter à nouveau, je m'amuse à me faire photographier près de Yogi,l'ours fétiche de mon enfance. Je ne savais pas qu'il était populaire par ici. Puis nous empruntons un télésiège qui nous mène à environ 2436m. La vue est superbe.D'ici, nous observons le barrage de Moiry sous un angle différent du point de vue de Zinal.Nicolas m'apprend que les cendres de l'une de ses grand-mères y ont été déposées à sa demande. Elle était la doyenne du coin, si je me rappelle bien.Je garde un moment de silence et j'offre une pensée pour elle. Elle devait être quelqu'un chéri dans son hameau pour choisir un tel endroit. Cet endroit avec des moments si paisibles et demeurant témoin de la vie qui grouille aux alentours selon les périodes saisonnières est un excellent choix,à mon point de vue, même si je ne l'ai pas connu.Dévalant les pentes avec plaisir,nous en essayons une, puis une autre. Le goût nous vient de monter à nouveau plus haut avec un autre télésiège qui nous mène, celui-là, à 2723m.De nouvelles pentes à découvrir dont certaines demandent un peu plus de techniques. Facile pour Nicolas mais un peu plus de concentration pour moi d'autant plus que ma pratique au t-barre(arbalète) est arrivée.Merci Nicolas de me rassurer quand j'ai l'impression de lever dans les airs et peur de perdre l'équilibre.Finalement, le parcours s'effectue bien. À pratiquer, il est sûr que cela devient plus facile.Descendant à nouveau les pentes avec des degrés différents, il est temps de pratiquer l'assiette.Je ne dois pas me plaindre car le parcours est léger et très bref en comparaison avec ce que j'ai déjà connu. Je prends conscience davantage de mes difficultés et de mon aisance lorsque je me détends.J'ai encore de l'assurance à gagner.Je persévère. Finalement, nous ne comptons plus les descentes. Il est presque 14h avec tout ça. Pourquoi ne pas arrêter prendre un petit quelque chose à la buvette? Hum! Une bonne soupe chaude à déguster fait plaisir à notre estomac. Observant le superbe panorama qui s'affiche devant nous,nous en profitons pour nous détendre un peu. Maintenant, assez bavardé,nous retournons skier. L'heure avance et nous devons penser descendre surtout que je commence à sentir des signes de fatigue.Après nous être déchaussés, nous déambulons dans le petit village qu'est Grimentz. Situé à 1570m d'altitude, ce petit village est là où la Corne de Sorebois(2896m) divise le val d'Anniviers en deux vallées, la vallée de Zinal et la vallée de Moiry.Très pittoresque ce village, des hôtels-chalets s'installent harmonieusement à travers la structure ancienne du village avec ses nombreux greniers et granges. Attachés à leurs traditions,les habitants de Grimentz décorent leurs maisons de géraniums à chaque année depuis 1930, à ce qu'il parait.Malheureusement,je ne peux admirer car je ne viens qu'en hiver.Il faudra bien revenir en été.En plus,au coeur du vieux quartier,on peut découvrir plusieurs stands des produits typiquement valaisans tous les vendredis. À retenir...J'apprends, aussi, que La Bourgeoisie, demeure du 15e siècle, est le centre de la vie de Grimentz.Car c'est à cet endroit que se trouve également le caveau contenant les vieux tonneaux en chêne dans lesquels vieillit le vin des glaciers.Ils sont jamais entièrement vidés mais sont régulièrement remplis de ce vin, dont le plus vieux a plus de 125 ans.Grimentz possède environ une centaine de d'autres caves où est stocké un tonneau de vin des glaciers. Je ne sais pas si un jour je me déciderai à l'essayer pour y goûter mais en attendant c'est Nicolas qui m'invite à prendre un chocolat chaud dans ce joli restaurant typique.Mium! que c'est délicieux!Une autre belle journée qui tire à sa fin. Sur le chemin du retour avant d'entrer dans la grisaille du stratus, le paysage est féérique avec la lune qui étincelle sur le manteau blanc et givré de dame nature.