jeudi 23 avril 2009

Hollande! Pays des tulipes...! Amsterdam et les alentours...!

Lundi,20 avril 2009
Il est trop tôt,ce matin, pour ouvrir un oeil. Pas seulement un oeil, mais il faut ouvrir les deux yeux; se lever, prendre le train vers Genève-Aéroport.Il est 6h30 et nous sommes sur le vol #1353 en direction d'Amsterdam. Depuis le temps que Jacynthe, Anne-Marie et moi, voulions y aller;nous voici!Il est 8h du matin et débarquons à la gare.À la sortie, nous nous dirigeons au kiosque touristique, à proximité. Une fois les renseignements obtenus, nous allons à la recherche d'un hôtel. Après quelques visites, notre choix s'arrête sur celui de Hotel Sint Nicolaas qui est bien situé à proximité de la gare.Notre chambre est propre et coquette. Nos valises déposées, nous sommes prêtes pour l'aventure.Celle qui nous intéresse,à priori,se nomme Keukenhof.C'est le parc printanier le plus joli du monde qui fêtera bientôt ses 60 ans où, il se manifeste,chaque printemps, dans toute sa splendeur, ses couleurs et ses fleurs. Ce parc floral est situé au nord-ouest de Lisse, en Hollande méridionale,aux Pays-Bas.Les sociétés florales de la région exposent au printemps(de mars à mai) leurs bulbes en fleur, et notamment les tulipes sur les 32 hectares de ce parc. Connu sur le plan international,Keukenhof, fréquenté chaque année par des milliers de touristes des Pays-Bas et d'ailleurs,est à la fois une source d'inspiration permanente où nos yeux ne cessent de s'exclamer à la vue de ce magnifique parc. Dans la littérature, j'apprends que ce parc, partie du domaine du Château de Teylingen, servit de jardin-potager à la comtesse Jacoba de Bavière au cours du XVe siècle. Je m'amuse à connaître l'origine de l'appellation (Keukenhof:le domaine de la cuisine) car la comtesse trouvait là les ingrédients de sa cuisine. En 1848,les architectes Zochter et fils, qui avaient conçu le Vondelpark d'Amsterdam, ont également redessiné ce parc, devenu,en 1949, une propriété transformée pour accueillir les expositions de fleurs à bulbes, à l'initiative du maire de Lisse de l'époque, W.J.H.Lambooy. Quelle merveille! Un après-midi fleuri, c'est le cas de le dire...De retour en ville, un bon souper est bienvenu dans l'un des nombreux restaurants choisis au hasard avant de plonger dans nos petits lits douillets.
Mardi,21 avril 2009
Ce matin,c'est au petit déjeûner que nous décidons ce que nous ferons de notre journée!Après entente de chacune, notre désir commun s'arrête à quelques visites de différents musées. Nous nous réjouissons de visiter cette ville aux multiples agréables découvertes. En nous rendant à la maison d'Anne Frank,devenue musée,nous apprenons son histoire; elle fut l'une parmi les millions de victimes des persécutions contre les Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Puis, poursuivant notre route, nous nous dirigeons au musée de Van Gogh.Depuis le temps que nous entendons parler de lui,c'est le bon moment de mieux le connaître et admirer ses oeuvres.D'après son histoire, il est peu reconnu de son vivant mais plutôt après sa mort. Issu d'une famille d'ancienne bourgeoisie,déjà notable au XVIe siècle et XVIIe siècle, Vincent est l'aîné de six enfants.Il parait qu'il est né,jour pour jour,après le décès de son frère aîné qui est mort-né;par tradition familiale, il porte le même prénom que son défunt frère et de son grand-père.Est-ce que ce drame a influencé sa vie? Car il est écrit qu'il demeure un tourmenté, un isolé, un incompris et sa vie fut un échec total sur les plans de l'amour, de la famille et des contacts humains. Seul son frère Théo l'aida moralement et financièrement sans jamais se lasser de lui et lui permit ainsi d'accomplir son oeuvre. Les musées ne manquent pas mais après deux, ça suffit pour aujourd'hui.
Mercredi,22 avril 2009
Aujourd'hui,nous choisissons une excursion nous permettant de connaître une vue globale d'Amsterdam et quelques pittoresques villages extérieurs.Dès notre bon déjeûner terminé, nous nous retrouvons dans l'autobus désigné prêtes à partir. Nous débutons notre excursion au village campagnard qu'est «De Zaanse Schans» avec une immense variété de ses moulins à vent et de maisons vertes en bois dont l'une nous permet de visiter une saboterie. Nous pouvons assister à une démonstration de la fabrication des sabots typiques de la Hollande. Surprenant de la longéivité de ce soulier;environ 6 mois, parait-il? Notre visite se diversifie,du coup, en se rendant à une ferme typiquement hollandaise où le fromage est encore fabriqué à l'ancienne.Nous avons droit, également, à une belle démonstration de sa confection. Puis notre excursion se poursuit aux villages de pêcheurs de Volendam et de Marken,connus dans le monde entier. Et bien!pour nous,c'est nouveau! C'est très agréable de se promener dans ces villages folkloriques avec leurs habitants vêtus de costumes traditionnels colorés et leurs maisons en bois. Au retour,nous faisons un petit tour de ville d'Amsterdam en passant devant le Palais Royal, la Tour de la Monnaie,le marché aux fleurs, l'ancien quartier juif avec le marché aux puces, les musées,l'ancien quartier pittoresque «le Jordaan» avec l'Église Westerkerk et une partie du port. L'excursion terminée,nous la complétons en vadrouillant discrètement dans le «célèbre» quartier rouge tout juste avant de notre repas du soir. C'est très étonnant de voir ces femmes légèrement vêtues exibant leurs attributs derrière une porte vitrée dont certaines se retrouvent devant les murs d'un presbytère????...
Jeudi,23 avril 2009
Ce matin,après avoir rangé nos valises en sécurité au hall de l'hôtel,pourquoi pas une promenade en bateau-mouche sur les canaux d'Amsterdam en attendant notre vol de retour? Une autre manière de découvrir cette ville qui ne cesse de nous surprendre. Construite au XIIIe siècle,Amsterdam était,à l'origine, un endroit marécageux habité par des pêcheurs. Elle tient son nom d'un barrage (Dam en néerlandais), qui avait été construit sur la rivière Amstel se jetant dans l'IJ qui forme un grand nombre de canaux au centre de la ville. Les terres autour de la ville sont plates et formées de grands polders. Cette ville,fascinante à connaître son histoire, s'est hissée au rang des villes les plus puissantes de l'Europe du Nord non seulement par son emplacement névralgique des affaires mais également par sa tolérance des différences. Cette ville cosmopolite, aujourd'hui et en dépit de ses millions de visiteurs annuels,a réussi à préserver son atmosphère de gros village, ce qui lui confère une bonne partie de son charme.Tout au long de cette promenade, nous admirons les superbes façades des demeures bordant ces canaux ainsi que ces péniches-maisons où il y en a beaucoup qui y vivent à l'année.Et que dire de ces amstellodamois qui se déplacent presque tous à vélo dans cette ville au terrain plat? Même s'ils sont écologistes dans l'âme,mieux vaut être prudent avec eux!!! Avertissement! Attention avant de traverser la rue!!!. Que de vélos!!!Puis,nous ne pouvons pas quitter Amsterdam sans déguster une gaufre à la vanille toute chaude dans la Cuypstraat,où se tient le plus grand marché d'Europe.Quelques jours est bien peu pour apprécier cette ville mais cet envol nous donne le goût d'y revenir, à coup sûr!

dimanche 19 avril 2009

Saillon...village médiéval!

Samedi,18 avril 2009
C'est au début d'après-midi que Jacynthe, Nicolas et moi arrivons aux Bains de Saillon,à quelque part dans la vallée du Rhône plus précisément entre Martigny et Saillon,commune suisse du canton du Valais dans le district de Martigny. C'est le lieu de rencontre avec Brigitte et François, les parents de Nicolas. La température est agréable pour la balade que nous envisageons. Il vaut mieux se couvrir la tête si nous voulons nous protéger du soleil qui s'annonce insistant. Stationnés à l'entrée du village de Saillon,nous sommes prêts à l'aventure. Ce petit bourg historique remarquablement conservé s'épanouit aux parfums du midi.Que c'est joli! Sur les côteaux, entre les parchets de vignes, l'amandier côtoie l'olivier et le figuier. Enserré dans ses ramparts(1257-58) et même jalousement sauvegardés et percés de quatre portes, avec ses rues pavées,cet endroit séduit par son charme. Il est écrit dans la littérature que Saillon représente le symbole de vie par l'eau qui est l'une des nombreuses richesses de Saillon se déclinant dans diverses avenues: canaux, rivières et résurgences aux eaux fraîches propices à la pêche ainsi que l'eau minérale thermale qui jaillissent près des gorges de la Salentze...Voilà,pourquoi nous parlons des Bains de Saillon...Outre cette richesse naturelle,considérée comme un terroir d'exception, Saillon, cité de l'asperge par excellence parait-il,produit une trentaine de vins différents. Ce n'est pas aujourd'hui que nous les dégusterons mais un autre jour peut-être..? et même sûrement car à cet endroit au passé néolithique,romain et fabuleux surtout avec son donjon de mille ans d'âge, indifférent au temps qui passe, mais aujourd'hui, plus que jamais,Saillon nous attire par l'authencité de ses produits, ses artisans et ses fêtes médiévales organisées aux 4 ans; les prochaines auront lieu en septembre 2011.En plus,curieux de connaître la légende du faux-monnayeur Farinet, le bandit bien-aimé, qui a son musée, nous empruntons le superbe sentier des vitraux qui nous mène à sa vigne «la plus petite du monde», travaillée sur un coup de coeur par les plus grands de la terre, à ce qu'il paraît. Après différentes lectures au fil de notre visite de ce sentier et de cette vigne, nous traversons la vertigineuse Passerelle qui rappelle le décor rocheux où Farinet serait mort en 1880. C'est à la demande des amis de Farinet que, Hans Erni,le plus grand artiste suisse contemporain a créé, sur un coup de coeur,la Colombe de la Paix selon le nombre d'or de Pythagore. Il est écrit sur ce rocher, entre autres,«...cette colombe est destinée à marquer, avec l'abbé Pierre, le Dalaï Lama et tous les pélerins de l'Espoir, le passage en l'an 2000 de tous les hommes et femmes de bonne volonté.» C'est grandiose! Après cette traversée, la faim nous tenaille et une petite pause «pique-nique» est bienvenue. Après s'être régalés, nous descendons gentiment le sentier parcouru tout en déambulant lentement dans les rues de Saillon. Comme nous retournons à nos voitures, nous apercevons un rapace voler dans le ciel, puis atterrir sur le bras d'un individu qui le reçoit. Ce majestueux faucon nous attire mais il ne faut pas oublier notre amie Jacynthe,qui ayant le verbe facile, facilite l'ouverture à une conversation nous menant, de fil en aiguille,à une visite guidée de la fauconnerie où nous pouvons observer un Grand Duc, un Aigle d'Amérique,etc.Autrefois, l'emploi des oiseaux de proie pour la chasse était l'un des passe-temps favoris par la noblesse médiévale. Aujourd'hui,ces animaux sont dressés à voler et à capturer des leurres.Il semble que la fauconnerie aurait pris naissance en Orient pour se répandre, à la suite,en Europe par les Croisés. Ces gens très gentils nous partagent leurs connaissances avec passion.Quel imprévu intéressant! L'après-midi tire à sa fin et il est temps de partir.Nous nous rendons à Fully et nous arrêtons à un restaurant du coin. Le temps de se restaurer, puis, nous nous rendons écouter le spectacle du Brass Band 13 étoiles. Nous avons la chance d'entendre cet ensemble de cuivres formé de musiciennes et musiciens sélectionnés parmi les meilleures des fanfares valaisannes. Fondé en 1973, il a fêté son 30ième anniversaire en 2003. Dirigé par le directeur, M.Géo-Pierre Moren, cet ensemble est l'un des plus titrés de la Suisse et a participé à plusieurs reprises au championnat européen des Brass Bands. Aussi,il a remporté le titre de Vice Champion d'Europe des Brass Bands. Le 11-13 juillet prochain, il participera au Championnat du Monde des Brass Bands à Kerkrade(NL) aux Pays-Bas. Je leur souhaite du succès car nous venons de passer une soirée très agréable à les écouter.

Balade dans la Grande Cariçaie!

Lundi, 13 avril 2009
C'est jour férié, aujourd'hui! Il fait beau et Nicolas m'amène me faire découvrir le Centre Pronatura de Champ-Pittet qui se situe au coeur de la Grande Cariçaie, le plus grand marais lacustre de Suisse.Issue de la correction des eaux du Jura à la fin du XIXe siècle, la Grande Cariçaie déploie ses 15km2 de marais le long de la rive sud du lac de Neuchâtel avec ses 2500 ha de hauts-fonds, ses 700 ha de marais et 11000 ha de forêts.Elle possède 20% de tous bas-marais d'importance nationale, du plateau suisse et 40% de ceux des cantons de Vaud, de Fribourg réunis. D'une beauté particulière, ce patrimoine naturel d'importance internationale offrant une diversité de milieux naturels et d'espèces sauvages appartient au réseau des réserves biogénétiques du Conseil de l'Europe. Il est classé site Ramsar, du nom de la convention internationale protégeant les sites d'escale des oiseaux migrateurs dans le monde entier. Les effectifs de population animales et végétales valent à la Grande Cariçaie une reconnaissance qui dépasse largement les frontières suisses. Elle abrite 800 à 1000 espèces de plantes, soit le tiers de la flore suisse.Il est indiqué que plusieurs dizaines de ces espèces sont menacées au niveau suisse voir européen tel le rare liparis de Loesell, une orchidée discrète des bas-marais.Cette terre d'asile de hauts-fonds littoraux bordant les rives fournissent aux oiseaux d'eau la nourriture en abondance. Chaque année 60000 à 100000 oiseaux d'eau hivernent sur le Lac Neuchâtel, ce qui représente 15% des canards hibernant en Suisse. Prendre le temps de se balader à travers ces petits sentiers balisés avec toutes les informations nous éduquant sur les moeurs et coutumes de ces oiseaux d'eaux nous incite à mieux comprendre l'écosystème et à nous encourager davantage au respect de l'environnement. C'est une jolie balade à faire, petits et grands. Juste à l'accueil, nous sommes,déjà, séduits par le château de Champ-Pittet,construit à la fin du 18ème siècle,classé monument historique où le personnel ne manque pas de répondre à nos questions.C'est, aussi, un endroit pour faire une petite pause-repas et même y admirer des expositions. Aujourd'hui, il offre un cadre idyllique pour organiser un mariage, un concert, un séminaire ou plus simplement une réunion de famille. Situé dans un tel cadre, il charme ,à coup sûr, tous les visiteurs qui cherchent à conjuguer découvertes et convivialité. Puisqu'il fait encore beau et chaud,nous quittons la Grande Cariçaie et continuons notre promenade au bord du lac à Yvonand où nous flânons gentiment.Puis, nous arrêtons souper dans un restaurant à Échallens avant d'entrer. Merci! encore Nicolas, de me faire découvrir ces agréables petits coins de nature!