lundi 3 novembre 2008

GRÈCE:mythique et mystique!! Première visite...!

Jeudi, 23 octobre 2008
Partir en voyage avec un mal de dents n'est pas évident!Depuis quelques jours, je me sens frissonneuse avec cette douleur lancinante quelque peu soulagée par les analgésiques.Avec les antibiotiques prescrits par ma dentiste et une nuit de sommeil,je devrais m'en tirer un peu mieux. Les vacances sont bienvenues.Ce matin, Nicolas et moi,partons en train jusqu'à Genève.De là, nous prenons l'avion pour la Grèce. Ce beau pays,fascinant à découvrir,est un état d'Europe du Sud,situé dans la péninsule balkanique. Arrivés à Athènes, nos amis globe-trotter rimouskois viennent nous chercher à l'aéroport. Devant le terminal A,nous ressentons un léger frisson en ne voyant pas nos amis,juste le temps de se rendre compte qu'ils nous attendent au Terminal B, nous sommes bien heureux de nous revoir.Nous nous rendons à Saronida à environ 40 km au sud-ouest d'Athènes. Ce petit village typique appartient à la communauté de l'Attique qui longe le littoral du Golfe Saronique, qui est bordé par des montagnes couvrant la partie orientale composée de roches et de prairies et qui recouvre des terres agricoles au nord. Saronida est composé, aussi, d'un mélange de maisons secondaires et de maisons de luxe entouré au sud de forêts avec une petite colline remplies de pins. Ce qui en fait, un petit village tranquille et agréable pour s'y reposer. Puisque nous sommes en fin de saison et en fin d'après-midi, nos amis nous proposent de se baigner car c'est peut-être notre dernière chance. L'eau est vivifiante mais très agréable lorsque nous avons réussi à s'y tremper le gros orteil...hi!hi! Quelle bonne détente!Nous avons peine à en sortir car l'air devient plus frais que la chaleur de l'eau. Nous retournons à la maison tout en admirant ce superbe coucher de soleil. À l'occasion de notre arrivée, nos amis nous offrent un délicieux souper grec.Ce bel accueil nous prépare à un séjour complètement inconnu où nous nous laissons aller au gré du vent...
Vendredi,24 octobre 2008
Ce matin,nos amis nous amènent découvrir les environs.Nous parcourons la pittoresque route côtière qui offre des vues splendides du Golfe Saronique. Le caractère du lettrage grec nous impressionne et nous interroge sur la nomination du lieu traversé. Nous arrivons au Cap Sounion, renommé surtout pour les ruines des deux temples dont l'un est dédié à Athéna et l'autre à Poséidon.Les ruines que nous visitons est le temple de Poséidon,ancien sanctuaire bâti au milieu du Ve siècle avant J.C.. qui surplombe la mer d'une hauteur de près de 60m.Les colonnes faites de marbre local mesurent environ 6m de hauteur,1m à la base et 79cm au sommet.Nous en comptons 16 au lieu de 20. Leurs cannelures des colonnes étant plus fines en haut qu'en bas donnent une impression de grandeur. Il semble qu'elles ont été étudiées pour résister à l'action de l'air salin et à la diminution de la prise des vents.Il parait qu'Homère avait appelé le temple de Poséidon, le promontoire sacré et les marins y invoquaient le dieu de la Mer.Selon la légende à multiples versions qui, à toute fin, se ressemblent, le cap Sounion est le lieu d'où Égée se serait jeté à la mer. Si Thésée,son fils,sortait victorieux de son combat avec le Minotaure,il avait convenu avec lui qu'il hisserait des voiles blanches sur son bateau,alors que s'il était tué, l'équipage devrait laisser au bateau ses voiles noires. Egée vit arriver au loin le bateau arborant de grandes voiles noires, car Thésée avait oublié de hisser les blanches et de désespoir se jeta du haut des rochers dans la mer. D'où le nom de la mer Egée».Poursuivant notre route, nous arrêtons à Lavrio, joli port à 9km au nord-est du Cap Sounion.Nous nous baladons le long du quai où nous pouvons admirer cette multitude d'embarcations. Puis la faim nous amène à l'un des restaurants du coin avec une belle vue sur la marina.Sur le chemin du retour, nous arrêtons par ici, puis par là. Le vent est trop présent pour se baigner mais cela ne nous empêche pas d'admirer ces jolies petites barques aux couleurs contrastantes.Déjà un autre jour qui tire à sa fin. Du coup, c'est aussi notre dernier soir avec les amis...
Samedi,25 octobre 2008
Nous nous levons très tôt ce matin. Esther et Gilles rentrent au pays et nous déposent près d'un restaurant où nous sirotons un thé en attendant l'heure de notre départ. Puis, nous nous rendons au petit kiosque où le bus nous cueillera bientôt en direction de la grande ville. Une heure aussi matinale nous envahit de cet état de grâce surtout en admirant cette belle plage sous nos yeux. Ce qui contraste assez rapidement avec l'effervescence de l'activité urbaine que nous approchons après avoir longé le long de la côte. Nous remercions Esther et Gilles, qui, après avoir passé un mois dans ce pays,nous ont bien conseillé. Bienvenue Athènes! Nous voici!À notre arrivée, nous montons dans le métro et arrêtons à la station Monastiraki. De-là,nous cherchons un toit pour les deux nuits à venir.Nous nous retrouvons sur la rue Athinas. Pas de chance à l'hôtel proposé,c'est déjà complet. Nous arrêtons au suivant. Ce n'est pas un 5***** même si le nom est Fivos.Au moins, le déjeûner est inclus,c'est propre et nous sommes bien situés.Les valises rangées, nous sommes prêts à la découverte de cette belle ville qu'est Athènes. Cette ville principale renommée pour son passé glorieux dans l'Antiquité est la capitale de la Grèce, pays des mythes et légendes. Justement « selon un mythe grec, lorsque Dieu créa le monde, il distribua toute la terre disponible à l'aide d'un tamis;quand tous les pays furent suffisamment pourvus, il jeta par dessus son épaule les cailloux restés dans le tamis, et créa ainsi la Grèce. Ses frontières sont avec l'Albanie, la FYROM( l'ancienne Macédoine), la Bulgarie et la partie européenne de la Turquie.La Grèce est entourée de la mer Ionienne à l'ouest et de la mer Égée à l'est et des parties de la mer Méditerranée.Elle est formée de trois entités géographiques distinctes: la Grèce continentale, la presqu'île du Péloponnèse et les îles, îlots qui en comptent près de 6000 et qui représentent un cinquième de la superficie totale de la Grèce. Ce pays qu'on appelle aussi la République Hellénique a une superficie de 131000 km2. Sa population comprend 10,6 millions d'habitants dont près de la moitié à Athènes. La langue parlée est le grec(incroyable!). Doués en langues à ce que l'on dit,certains parlent l'anglais, le français et même l'allemand. Comme ce pays est grand,il est impossible de faire le tour en 10 jours.Donc,pour débuter,nous décidons de passer 2 jours à Athènes qui est une trace des anciens villages fusionnés pour fonder cette méga cité. Aujourd'hui, elle s'étend sur la plaine d'Attique, dominée par le mont Aegialée et à l'ouest, le mont Parnès au nord, le mont Lycabette au nord-est(faisant partie de la chaîne Pentélique), le mont Hymette à l'est, et le golfe Saronique au sud-ouest.Nous nous dirigeons sur l'un des sites les plus visités au monde, celui de l'Acropole qui est un plateaux rocheux situé au centre d'Athènes. Ce plateau d'environ 150m de hauteur dispose d'un sommet plat mesurant 300m d'est en ouest et 85m du nord au sud.Pendant l'Antiquité, ce vaste sanctuaire, l'Acropole, était réservé pour le culte de la Déesse Athéna et de nombreux autres dieux de la mythologie grecque dont le Parthénion,les Cariatides de L'Erechthéion, le temple d'Athéna Niké que nous visitons ainsi que le théâtre antique de Dyonisos, l'Odéon d'Hérode d'Atticus et les Propylées. Ceux-ci,comme les autres monuments d'Athènes ont une histoire bien agitée à travers les siècles. Ils ont été successivement palais épiscopal, résidence des ducs francs d'Athènes, palais florentin et dépôt d'armes turc...que d'histoires fascinantes quand nous commençons à s'y intéresser de près! Après cette belle balade,nous nous dirigeons au Stade Panathinaïko ( qui veut dire le «beau marbre»).Il parait qu'il est le seul grand stade du monde construit entièrement en marbre blanc(du mont Pentélique).Ce stade a été souvent utilisé pour le retour honneur de la victoire grecque des athlètes. Entre autres, dans les Jeux Olympiques de 2004, le Stade Panathinaiko fut l'hôte de la compétition de tir à l'arc, et l'arrivée du Marathon.Il est situé dans la vieille ville d'Athènes, à l'est de la National Gardens et le Zappeion Hall.Cet immeuble imposant est utilisé aujourd'hui comme un centre de conférences et d'expos, tant publiques que privées.Il a été donné par Evangelos et Konstantinos Zappas, deux cousins qui avaient fait fortune en Roumanie, à ce qu'on dit.Entre 1874 et 1888, c'est sous la signature de l'architecte Théophile Hansen, membre de l'Académie d'Athènes que s'est construit cet immeuble agrémenté de jardins privés, riches en fleurs et en arbres rares... Continuant notre promenade, nous arrêtons à la place Syntagma qui se trouve à être la «Place de la Constitution», considérée une des plus fameuses places d'Athènes, en Grèce.Chanceux, nous assistons au spectacle de la relève de la garde royale des Evzones. Ils gardent le palais présidentiel,qu'est devenu aujourd'hui le parlement et la tombe du soldat inconnu...Nous méritons bien un bon souper et ne tardons pas à nous reposer après la belle journée passée!
Dimanche, 26 octobre 2008
Puisque nous sommes en vacances,pourquoi ne pas sommeiller tout notre saoul? La grasse matinée est courte,les yeux ouverts, l'estomac crie famine. Et hop! Nous sommes prêts pour une nouvelle journée remplie de découvertes...!!!Prenons le métro pour nous rendre dans le quartier de Maroussi pour visiter le complexe olympique d'Athènes. Construit en 1982,le Stade Olympique aurait été complètement rénové pour accueillir les JO de 2004. Il porte le nom de Spyridon Louis, vainqueur du premier marathon olympique de l'ère moderne.Il est le principal stade grec qui a accueilli les épreuves d'athlétisme des JO de 2004 ainsi que la finale de football.Il a également accueilli la cérémonie d'ouverture du 13 août 2004 et la cérémonie de clôture le 29 août 2004.Il parait que la Grèce avec la France, est la seule nation à avoir participé à tous les Jeux Olympiques depuis leur création en 1896. Considérée la nation berceau des JO, la Grèce ouvre toujours le défilé des nations lors des cérémonies d'ouverutre des JO.D'après les statistiques, le record d'affluence du stade est de 74,473 personnes alors qu'il a été configuré pour 72,000 places pendant les Jeux Olympiques bien que seulement 56,700 sièges aient été rendus publiquement disponibles pour les événements de l'athlétisme et pour la finale de football.Aujourd'hui, ce complexe nous semble désert et heureusement que certains équipements sont encore utilisés pour l'entraînement. Quittant ce vaste espace, nous reprenons le métro en direction de la péninsule portuaire,Le Pirée. Ce site naturel exceptionnel comporte 3 ports, d'est en ouest: Mounyxhie(Tourkolimano ou Microlimano),Zéa(Pashalimani) et Kantharos(Megas Limin) le grand port. C'est de ce dernier que partent les ferries pour les îles, parait-il...Zéa est le port des yachts et du service pour les îles argo-saroniques.Il est intéressant de savoir que ces ports étaient essentiellement, militaires, commerciaux et fortifiés sous le règne de Thémistocle afin d'en faire une place imprenable. En effet, ce sont des ports fermés en raison des tours de garde qui se trouvaient à chaque extrémité des digues(sur lesquelles se trouvaient les phares destinés à guider les bateaux)reliant entre elles par des chaînes qui empêchaient ainsi les navires de rentrer sans autorisation et prévenant donc Le Pirée de toute attaque. Le plus grand des trois, le port de Zéa était uniquement militaire et comprenait des chantiers navals.Le port de Kantharos est le deuxième plus grand port du Pirée. Son but est de seconder celui de Zéa en se consacrant lui aussi essentiellement à des activités militaires;il comprend, semble-t-il, des arsenaux et des chantiers navals. Aussi, ce n'est pas parce que le port de Munyche est le plus petit qu'il n'est pas important.Au contraire, c'est lui qui gère la plupart des activités commerciales du Pirée.Juste pour vous donner une idée, il comprend 600 mètres de quais et 82 loges, plus petites que celles des autres ports et se situe au pied de la colline de Munyche.C'est dans ce port que se trouvent les entrepôts, les marchés et les bâtiments administratifs destinés à régler la vie commerciale.Au retour, nous reprenons le métro jusqu'à la station Evangelinos.De là,nous nous prenons plaisir à nous promener à travers les sentiers du Lycabette. C'est la plus haute des 7 collines d'Athènes qui appartient à la chaîne du Pentélique.La montée en vaut la peine. Au sommet, se dresse la jolie chapelle St-Georges(Agios Georgios),bâtie au XIXe siècle, avec un olivier fier d'être dans les parages.Les légendes ne manquent pas, entre autres,celle-ci nous rapporte que deux dieux se disputaient la protection de cette ville: Athena et Poseidon.Ils devaient, chacun, faire don à la ville d'un cadeau qui serait le plus utile au peuple. Poseidon, d'un coup de son trident fit jaillir une source. Athena, de son souffle fit surgir un olivier. On jugea que l'olivier serait le meilleur choix pour le peuple grec. Athéna gagna donc et devint la déesse de la ville d'Athènes qui lui doit son nom. Située au centre d'Athènes,la colline du Lycabette avec ses 278m d'altitude offre une vue imprenable et panoramique sur Athènes, son Acropole et même sur la mer. Dans l'Antiquité,la colline était entièrement boisée et portait à son sommet un temple consacré à Zeus. Quand Athènes fut libérée des Turcs,le Lycabette était complètement dénudé. Le reboisement fut entamé en 1880 et achevé en 1915 selon mes recherches.Le coucher de soleil est superbe.Il semble que ce site a toujours été le lieu favori des romantiques incorrigibles.Sur la photo de gauche, nous apercevons le théatre du Lycabette.Ce petit théâtre de plein air a été construit en 1964-65 par l'architecte T.Zenetos à l'emplacement d'une ancienne carrière, à l'initiative de l'actrice grecque A. Synodinou(qui m'est inconnue), en vue de la représentation de pièces de théâtre antiques, semble-t-il.Ce petit théâtre accueille 3000 spectateurs et devient un pôle d'attraction pour les amateurs de musique et de théâtre lors de manifestations culturelles. Pendant la descente,nous ébauchons gentiment un plan pour demain...qui propose de se rendre au terminal d'autobus A en reconnaissance? Comme je trouve l'idée très bonne, j'acquiesce à la proposition de Nicolas. Vous l'avez deviné,c'est lui. Je vous assure que je pourrais vous énumérer la liste des garages de voitures et les sortes qui se vendent au pays.Suivant la carte géographique peu précise, en plus,des rues labyrinthiques,nous tournons en rond pendant un bon 2 heures avant de trouver une piste qui nous mène au quartier Monastiraki.Je me console en sachant que je ne suis plus la seule à me désorienter...hi!hi!...nous sommes contents d'être arrivés dans un milieu connu. Fatigués et affamés, nous choisissons le premier restaurant du coin.C'est bon mais attention à l'anarque produit.La coutume de ce pays nous apporte l'addition avant la consommation du repas.Sans choisir un aliment supplémentaire, un garçon de table surgit de «je-ne-sais-où » pour modifier l'addition et veut le paiement à la table avec lui. Nous refusons et réglons plutôt avec la caissière plus sympathique.C'est sûr que nous n'y retournerons plus. Enfin! Arrivés dans notre lit, Morphée nous attend les bras ouverts.
Lundi,27 octobre 2008
Ce matin, tout frais et dispos, nous prenons un taxi...allez-savoir pourquoi?...hi!hi!Nous nous rendons à ce fameux terminal d'autobus introuvable...C'est compréhensible de ne pas l'avoir répéré la veille,cet endroit peu identifié est caché derrière des ruelles méconnues... Heureux de se retrouver au bon endroit en si peu de temps,nous payons la course en offrant même un pourboire(5 Euros) au chauffeur de taxi très aimable. Dans les jours à venir,puisque la température s'annonce plus clémente et ensoleillée, nous abandonnons l'idée de la Crête et nous optons, plutôt, pour découvrir le Péloponnèse,considéré comme une île depuis le percement du canal de Corinthe en 1893.Cette partie méridionale de la Grèce centrale est reliée par l'isthme de Corinthe à l'Est et par le pont Rion-Antirion au Nord.La péninsule se caractérise par un relief montagneux et des côtes très découpées qui couvre environ 21 379 km2 pour 3 millions d'habitants(2000);son point culminant est le mont Taygète(2404m). Ne couvrant pas la totalité de la péninsule,le Péloponnèse est divisée en sept nomes:Arcadie, Argolide, Corinthie,Laconie, Messénie.Les nomes d'Achaïe et d'Élide, dans le nord-ouest de la péninsule, sont plutôt rattachés à la périphérie de Grèce-Occidentale. Le loponnèse est également entouré par deux groupes d'îles;les îles Saroniques à l'est et les îles ioniennes à l'ouest, ainsi que l'île de Cythère, au large de la péninsule d'Épidaure Limira.Il est évident que nous avons à faire des choix car le temps nous manquera pour y faire le tour.Tout d'abord, nous quittons Athènes, en autobus,nous facilitant ainsi la sortie de la ville.Nous traversons le département de la Corinthie pour se rendre dans le nome de l'Argolide,bordée au nord par le golfe Saronique et au sud par le golfe Argolidique.Cette péninsule est constituée d'une série de collines calcaires couvertes de pinèdes et olivettes. Les plaines côtières sont fertiles et nous apercevons des orangers et des agrumes par ici et par là.Nous arrêtons à Nauplie, sa capitale,même l'une des plus jolies petites villes de Grèce parait-il.En effet,cette commune moderne et touristique de quelques 12 000-15 000 habitants,nous charme avec un grand nombre de monuments couvrant toute les périodes de sa longue histoire.Cette agréable petite ville côtière, remplie de son passé historique,nous donne le goût de s'y blottir et de découvrir. Juste le temps de trouver un endroit pour louer une voiture,nos yeux s'émerveillent devant ces petites ruelles pittoresques avec ses balcons en bois fleuris. Assis à une terrasse de l'un des restaurants,nous prenons quand même le temps de déguster une bonne salade grecque avec un encas accompagnant. Devant nous, se dresse un promontoire où l'envie de vouloir grimper les 857 marches conduisant à la forteresse vénitienne de Palamède, nous tétille l'imaginaire.Ce sera pour une autre fois car nous nous rendons à Épidaure, une petite cité grecque de l'Argolide située au nord-est du Péloponnèse, qui attire surtout l'attention par son théâtre figurant parmi les mieux préservés de la Grèce.Il est construit en pierre poreuse et peut accueillir 12000 personnes.«Sous l'Antiquité, il était déjà célèbre par l'harmonie de ses proportions.Il est célèbre pour son acoustique exceptionnelle.Il est en effet possible de percevoir depuis chacune des places les moindres sons produits sur la scène(respiration, pièce de monnaie qui tombe, froissement de papier,...).Il a été conçu par l'architecte et sculpteur Polyclète le Jeune au milieu du IVe siècle av.J.-C...». Après notre visite du théâtre,nous nous dirigeons vers les ruines du sanctuaire d'Asclépios,d'un temple d'Artémis, d'une tholos, d'un temple d'Aphrodite. Le sanctuaire d'Épidaure est un haut-lieu de la médecine grecque. Dans l'Antiquité, les gens accouraient, semble-t-il, de toute la Grèce pour se faire soigner dans le sanctuaire d'Asclépios, le dieu guérisseur. Ce lieu abritait des médecins très réputés...De plus,comme dans tous les sanctuaires grecs,des épreuves sportives et théâtrales étaient organisées en l'honneur des dieux.Les chercheurs auraient retrouvé des vestiges d'équipements sportifs...La fin d'après-midi s'annonce à grand pas et nous poursuivons notre route en direction d'Astros, plus précisément à Paralio Astros. Nous quittons,donc,l'Argolide pour arriver au nome de l'Arcadie, très montagneuse, surtout dans le nord et baignée à l'est par la mer Égée. Nous trouvons facilement une chambre pour la nuit.Nous logeons à l'hôtel Crystal face au château Paralion Astros que, malheureusement,nous ne visiterons pas.Le temps de se restaurer puis le sommeil nous gagne facilement.
Mardi,28 octobre 2009
Aujourd'hui,c'est un jour spécial en Grèce.C'est le jour d'une des deux fêtes nationales du pays. L'une est le 25 mars pour célébrer le jour de l'Indépendance du soulèvement contre les turcs en 1821.Quant à l'autre, le 28 octobre signifie l'invasion italienne repoussée en 1940. C'est le jour du Ochi(fête du non) qui commémore le jour où le Premier ministre a dit NON à l'entrée des troupes de Mussolini.Pour souligner cet événement, nous assistons à un défilé des écoliers,étudiants et des forces de l'armée grecque partout dans le pays.Le défilé varie selon l'ampleur des différents milieux urbains ou campagnards. Avant de quitter Paralio Astros, nous nous promenons le long de cette plage déserte en ce temps-ci de l'année.Entre mers et plaines,nous nous dirigeons vers Leonidion que nous traversons très lentement en raison des ruelles très étroites.En plus, la route principale pour traverser est barrée.Nous devons quasi contourner le village pour en sortir.Sans trop s'en rendre compte, nous quittons le nome de l'Arcadie pour se retrouver dans celui de la Laconie.Ce nome est situé à l'extrême sud-est entre la Messénie et l'Arcadie, dont la capitale est Sparte.C'est une longue vallée entourée par des montagnes(Taygète, Parnon) sur trois de ses côtés, et débouchant sur la mer( golfe de Laconie)par le dernier.La rivière Eurotas coule le long de cette vallée. Nous nous exclamons devant cette route pittoresque que nous serpentons tout au long de cette gorge qui remplit nos yeux de paysages surprenants. Environ 10km plus loin,apparaît le monastère d'Elonis juché et encastré dans cette falaise.Longeant la route à travers ce paysage de rocailles, de petits champs et de conifères,nous croisons un troupeau de chèvres avec leur berger et leur chien gardien qui se prélassent sur la route. C'est aussi magnifique qu'inattendu! Quel plaisir que de vivre ces moments inusités! sauf bien entendu les nids-de-poule ou d'autruche que nous essayons d'éviter...Après les 30km parcourus de Léonidion, nous arrivons à Kosmas, un vieux petit village de montagne avec une altitude de 1150m(avec neige en hiver parait-il),dont les maisons sont incrustées dans la roche.Ce petit village possèdant une belle place centrale, ombragée par l'église et quelques platanes centenaires où se côtoient quelques tavernes avec leurs tables dehors, mérite qu'on s'y arrête... La salade grecque est délicieuse et nous dégustons savoureusement leur spécialité pâtissière qu'est le galaktobouréko,un petit dessert au miel.Rassasiés, nous poursuivons notre route en traversant villages et montagnes dénudées. Près de Niata, à sa sortie, nous nous retrouvons sur une route asphaltée,qui se divise,d'un coup sans indication, en trois embranchements. Lequel choisir? À peine 1km parcouru la route du centre,nous rebroussons chemin pour emprunter l'embranchement de droite nous apparaissant plus adéquat. Erreur! Environ 4-5 km plus loin,l'asphalte est disparu carrément sans avis et nous nous retrouvons sur un chemin rocailleux...mais où va-t-on?dis-je à Nicolas qui rit de cette nouveauté...je continue mi-figue,mi-raisin,tout en riant, aussi, d'essayer de comprendre cette logique grecque où nous suivons le parcours caillouteux,ce chemin forestier à travers un oliveraie. Savez-vous qu'il y a 12 millions d'oliviers en Grèce? Sortant de nulle part, finalement,nous réapparaissons sur la route goudronnée,encore là, sans indication.De son balcon, une dame nous a vu ralentir regarder notre carte et nous a fait signe et expliquait tant bien que mal la direction à prendre. Sans le savoir,à tout hasard,nous sommes revenus sur la bonne voie en longeant la côte de la Laconie.Puis, nous arrivons à Monemvasia ou Malvoisie ,cette ville fortifiée également connue sous le surnom de Gibraltar de l'Est. Nomenvasia se divise en deux quartiers; le quartier moderne de Géfyra qui abrite le port et la majeure partie des infrastructures touristiques et le Kastro,la ville historique cachée derrière une partie de ce promontoire rocheux long de 1,8 km et 300 m de haut qui impressionne à notre arrivée.Quelle bonne idée d'y rester pour la nuit! Cela nous donne le temps de visiter ce petit village médieval où le temps semble s'être arrêté au Moyen Âge. Monemvasia est divisée elle-même en une Ville Haute actuellement abandonnée et située en haut du rocher, et la Ville basse située en contre-bas. Son nom vient de vieux termes grecs;moni et emvasia qui signifie «une seule entrée» ou « la simple entrée».Déjà, l'entrée nous subjugue de ce charme du passé en imaginant la vie du temps des princes,des empereurs, des chevaliers tout-puissants.Dans mes recherches, il est écrit qu'au Moyen Âge, Monemvasia portait également le nom de Malvoisie en raison d'un vin célèbre,le malvoisie,qui était exporté même en Angleterre.Il devait être dangereusement bon car parait-il qu'un certain dénommé Georges Plantagenêt,duc de Clarence,condamné à mort en 1478 pour avoir comploté contre son frère,le roi Édouard IV d'Angleterre, aurait choisi de mourir noyé dans un tonneau de ce vin.Toujours dans mes trouvailles,il est indiqué que Monemvasia fut fondée au VIe siècle par des habitants de Laconie qui fuyaient l'invasion de la Grèce par des peuples slaves venus d'Europe du Nord.Puis, au VIIIe siècle, un hôpital y est construit afin de lutter contre la peste. Au XIIe siècle, la petite ville devient un important centre commercial et maritime,devenu un objet de convoitise.Entre le 14e et le 18e,Monemvasia est conquise,certaines fois, par les Vénitiens et d'autres fois par les Turcs. La lutte persiste entre Venise et le Turquie jusqu'à ce Monemvasia soit libérée au cours de la Guerre d'indépendance grecque,en 1821.Depuis 1920,le château n'est plus habité.Dernièrement, Monemvasia jouit d'un accroissement de son activité touristique.Lors de notre visite, nous découvrons nombre de bâtiments en restauration dont certains seront convertis en hôtels,des ruelles étroites pavées qui ne donnent pas accès aux véhicules, des vieilles demeures, de simples maisonnettes, des châteaux et remparts, des églises en ruines(une quarantaine?), de vieux passages voûtés et même des escaliers à moitié éboulés.Tout rappelle Byzance et Venise semble-t-il.En effet, ce décor stimule notre imaginaire et nous donne l'impression d'une ville fantasmagorique sur laquelle le temps n'a pas eu de prise.À la sortie, nous choisissons l'hôtel Aktéon situé en face de la mer.Après un délicieux repas dans un restaurant à proximité, le restaurateur nous a offert de l'ouzo préparée par sa femme semble-t-il.Il était très bon.C'est une boisson à découvrir quand nous visitons la Grèce.Au fait, l'ouzo est une boisson alcoolisée anisée grecque fabriquée à base d'alcool neutre à divers aromates(principalement l'anis) puis distillée et dilué.Après une telle journée,notre lit ne se fait pas prier...
Mercredi,29 octobre 2008
Ce matin, c'est le soleil qui nous salue à notre réveil. Après un délicieux déjeûner,quittant Monemvasia, nous continuons notre périple grec qui nous amuse sans jamais savoir ce qui peut nous attendre. Et ça recommence;des travaux sur la route s'effectuent sans la moindre indication. Heureusement que Nicolas est un excellent conducteur expérimenté,il sait anticiper les nouveautés qui se présentent. Longer le littoral nous permet de découvrir des paysages magnifiques où surgissent de petits hameaux par ici, par là et même des vestiges du passé comme ce bateau échoué...que diable s'est-il passé? ...aucune idée! Puis,nous arrivons à Gythion, ancien port de Sparte où sont amarrés plusieurs bateaux tout au long du quai où nous nous sommes stationnés.Découvrir cette ville est un vrai plaisir avec ses maisons pittoresques, particulièrement dans la rue sur les hauteurs, parallèle au port. En face,l'Îlot de Marathonissi (ou Kronaï),aujourd'hui relié à la terre, possède en son centre la tour Tzanetaki aménagée maintenant en musée historique et folklorique.À Kronaï, la légende raconte que Pâris y aurait passé la nuit avec la Belle Hélène.Un arrêt pour le dîner est bienvenue avec ce magnifique décor et ce délicieux repas grec en plein air.Rassasiés,nous traversons le Magne ou Mani qui est une péninsule grecque située au sud du Péloponnèse entre le golfe de Messénie à l'ouest et le golfe de Laconie à l'est.L'origine du nom actuel du Magne est discutée, mais en général,il signifie:clairsemé;sec; sans arbre. Antérieurement le nom de la péninsule était Lakoniki. Cette région correspond au prolongement vers le sud des Monts du Taygète, jusqu'au Ténare formant ainsi sa pointe au sud. De façon traditionnelle,le Magne est subdivisé en quatre entités géographiques:au nord-ouest le Magne externe dépend du nome de Messénie; au sud-ouest le Magne interne;à l'est le Magne supérieur et au nord Vardounia.Ces trois dernières sont présentement rattachées au nome de Laconie.Le Magne est bordé au nord-est par la ville de Kalamata et ses deux principales localités sont Aréopoli et Gythion. Au sud, c'est la partie la plus aride de cette péninsule montagneuse qui jouit d'un climat très chaud et sec en été et relativement froid en hiver.En conséquence, les arbres y sont rares, le sol pauvre et le rocher, souvent à nu, offre,généralement une végétation constituée de petits buissons, de quelques chênes et de cultures d'oliviers. Cette aridité,dans mes recherches,s'explique grosso modo par la géologie du sous-sol presqu'uniquement constitué par du marbre gris-blanc, dit marbre maniote.Il ne faut pas s'étonner que les habitants du Magne sont des Maniotes. Considérée comme l'une des plus belles régions du Péloponnèse par ses paysages sauvages, ses montagnes pelées par des vents violents, Le Magne nous surprend, en plus, avec ses petits villages, le long de la mer que nous parcourons. Curieusement,chaque maison est construite en en forme de tour carrée massive dont l'allure dans son ensemble nous donne l'impression de forteresse. Nous en observons plusieurs.Il parait qu'il y en a 800.Autrefois, ces tours servaient de refuge.Il est intéressant de savoir que le Magne se distingait de traditions guerrières incluant pirateries, clanisme et vendetta jadis.Jusqu'à une époque récente,la population était organisée en clans, sous la direction de chefs de village. Cette structure a quasiment disparu, semble-t-il, en raison de l'émigration qui a contraint les jeunes à quitter ces villages.De nos jours,leur culture se différencie peu du reste de la Grèce. Leur économie, aujourd'hui, repose presqu'exclusivement basée sur le tourisme.Le reste est constitué de petits supermarchés et commerces associés à l'agriculture. Cette agriculture héritière du passé est répartie dans l'élevage, la pêche et bien sûr la fabrication d'huile d'olive d'autant plus que les oliveraies de la variété Koroneiki sont nombreuses et parfois cultivées en terrasses le long des pentes des montagnes et des falaises côtières. Selon certains,c'est l'une des meilleures huiles d'olive de Grèce surtout dans le Magne interne et supérieur en raison de leur sous-sol particulier en marbre. Le paysage nous donne parfois l'impression d'un endroit désertique avec ses cactus géants mais ce n'est pas le cas.Nous nous en rendons compte très vite; encore des travaux de réparation sur la voie publique sans indication.Heureusement que notre attente est brève,nous pouvons filer jusqu'à Kalamata,chef-lieu et port du du département de Messénie qui est situé au sud-ouest du Péloponnèse.Kalamata est connue pour ses foulards de soie et la qualité de son huile d'olives, de ses figues et de son «pasteli»(gâteau de miel et sésame).Arrivés en fin d'après-midi,nous n'avons que le temps de se trouver un hôtel sur le long du front de mer. Nous nous rendons à la Place centrale du roi Georges. C'est un peu trop loin pour s'y rendre le soir et surtout que nous faisons un grand détour avant d'arriver à notre hôtel, un peu perdus, peut-être?..hi!hi! Nous en profitons pour acheter des produits à base d'olive puisque nous sommes au bon endroit.Notre repos de la journée est bien mérité.
Jeudi,30 octobre 2008
Prêts à quitter Katalama,nous essayons, du moins, car ce n'est pas aussi facile que nous pensons à tel point que nous suivons un camion de pompier qui nous a guidé,à tout hasard, au bon endroit. Trouvant la bonne direction pour sortir, nous avons fi du camion, bien sûr. Aujourd'hui,nous traversons la Laconie centrale pour monter vers Mycènes,dans le département d'Argolide.Avant, nous arrêtons à Mystra,cité byzantine environ à 5 km de Sparte. En approchant de Mystra, on a l'impression de se rendre en pélerinage dans la Grèce byzantine.Et plus, nous pénétrons dans la citadelle,nous tombons sous le charme des ruelles de cette forteresse invincible. Avouons reconnaître le goût et le génie de Guillaume de Villehardouin pour le choix de ses châteaux et forteresses en 1249 pour contrôler la région.Désireux de dominer tout le Péloponnèse,il fit de même pour Monemvassia. Le château-fort de Mystra fut bâti par Guillaume de Villehardouin qui construisit des tours pour ses chevaliers, des maisons pour les gardes, des entrepôts et des cours.Puis des maisons apparurent sur la pente de la colline,sous le château franc.C'est ainsi que naquit cette ville qui compta jusqu'à 20,000 habitants devenant un haut lieu des arts, des lettres et de la philosophie.Dans la littérature retrouvée, Guilaume de Villehardouin est un seigneur franc de L'Achaïe qui dut céder Monemvassia et Mystra, à Michel VIII Paléologue, empereur de Byzance s'empressant d'enrichir la ville de magnifiques églises byzantines,à la suite.Devenu brillant centre culturel,Mystra était devenu le berceau de la dernière dynastie des empereurs de Byzance.Un grand nombre d'églises et de monastères, avec coupoles et chapelles, reflétant toutes les tendances de la peinture et des arts de Byzance,fut ériger pendant les deux siècles où Mystra fut la capitale byzantine de tout le Péloponnèse. À proximité de la plus haute porte du château se dresse Agia Sophia(photo de gauche), tandis qu'à flanc de colline, du côté est,nous remarquons le monastère de la Pantanassa(photo de droite),édifice du début du XVe siècle.C'est surprenant de voir ces églises quasi intactes et ces ruines de maisons seigneuriales pourtant construites au même moment. Ce qui nous empêche pas de prendre plaisir à flâner dans les ruelles étroites de la ville morte bordées de pans de murs écroulés, tours aux ouvertures béantes,escaliers tournants, arcades,cours et même deviner, du haut de la forteresse,l'impression d'un sentiment de sécurité qu'elle donnait face aux ennemis de tous bords permettant aux intellectuels de l'époque comme Pachomios,Nicéphore Moschopoulos et Gémiste Pléthon - de faire de cette ville le berceau de la Renaissance.Le temps file vite et nous sommes en route vers Sparte,ville plutôt moderne qui s'organise autour d'une grande avenue,odos Konstantinou Paléogolou,genre Champs-Élysées avec les palmiers en plus,qui est coupée par l'odos Lykourou(la route de Mystra) dont nous arrivons. Le temps de manger un morceau à un restaurant choisi au hasard, nous nous rendons visiter le musée de l'Huile et de l'Olive,aménagé dans l'ancien bâtiment restauré de la compagnie d'électricité de Sparte avec vue du Mont Taygète. C'est intéressant de connaître l'histoire de l'olive et de son huile à travers les âges,ses différents usages, et l'évolution de son exploitation industrielle en Grèce. Entre autres, on y apprend que l'olive faisait déjà partie du régime alimentaire de l'homme préhistorique, qu'elle est toujours utilisée dans la Péloponnèse pour soigner les brûlures et que Kalamata est devenu depuis le XIXe siècle un important centre de production de savon à base d'huile d'olive. Quittant Sparte,le décor ne cesse de nous séduire au fil de chaque instant qui se présente, il diffère à chaque fois; forêts d'oliviers,peupliers, saules et platanes,hautes cimes,pentes raides, chemins serpentins,criques et à nouveau des villages...Cette farandole des villages nous entraîne encore plus loin,à la recherche de quelque chose de nouveau à tel point où nous décidons de passer Tripoli et de filer à Mycènes. Il paraît que ce petit village compte environ 450 habitants , l'hiver. Il n'y a rien d'époustoufflant non plus sinon que cela resemble à un village fantôme où l'intérêt est de traverser la rue pour se rendre au site de Mycènes.Mais c'est suffisant pour aujourd'hui.Nous guidant sur le routard pour le choix d'un hôtel, nous optons pour le meilleur proposé.Que sont les autres?...il n'y a pas de rideaux de douche,imaginez le reste de la salle de bain quand la douche est prise. Et c'est de même pour le restaurant. Nous avons un gentil monsieur assis sur la galerie, venu nous rejoindre à l'intérieur, tout content, de nous offrir le menu.Nous étions les deux seuls clients.En attendant nos steaks commandés,nous nous étonnons du décor plutôt rétro avec en prime une moto à l'intérieur.Pendant que Nicolas est allé chercher la caméra, j'entendais du bruit dans la cuisine. J'imaginais le papy essayer de nous dégeler ses steaks. Nicolas, à peine arrivé,demeure surpris tout comme moi lorsque sort de la cuisine, un gros chien allemand...Imagines tout ce qui s'est passé dans nos têtes dans un tel décor. Très sympathique, le cuisinier, en plus de nous avoir fait rigoler,nous a bien servi.Revenus à notre chambre, nous tardons pas à nous endormir. Une autre journée bien remplie!
Vendredi,31 octobre 2008
Même si l'endroit nous semble désertique,les gens qui nous reçoivent sont sympathiques.Assis à la table pour le déjêuner, nous attendons le pain cherché par le fils de monsieur.Pour être frais,il l'est.En cette belle matinée,le soleil nous accompagne et demeure présent tout au long de la journée.Arrivés tôt sur les lieux,il faut bien s'en protéger car il se croit à l'heure du Zénith. Par contre,cela ne nous empêche pas de découvrir de nouveaux lieux mystiques. Plus de 600,000 touristes par an,se présentent en haute saison, parait-il. Saviez-vous que Mycènes signifie «polychryssos»(«riche en or») et fut le centre le plus puissant de la Grèce, jusqu'à sa destruction par un incendie, en 1100av.J.-C.C'est ici que les chefs achéens accumulaient leurs trophées de leurs guerres d'expansion, or et diadèmes, coupes et tapis de pourpre.Des siècles plus tard,il semble que les poètes,Eschyle et Sophocle, le feront revivre par la magie de leur verbe.Pénétrant dans l'acropole par la porte des Lions, le plus ancien exemple de sculpture monumentale en Europe, semble-t-il, nous pouvons nous promener à travers ses ruines et imaginer la vie à cette époque. Une deuxième entrée,construite sur le même modèle,en plus petit,existe sur le côté nord. À l'intérieur de l'enceinte,la présentation des ruines doit faire appel à notre imagination car les travaux archéologiques sont continuellement en action et semblent long à finir.Il est indiqué que le palais, le cercle royal A comprenant 6 tombes royales, des maisons de dignitaires, des temples, ainsi que d'autres bâtiments importants. À l'extérieur de l'enceinte,nous découvrons des maisons exhumées, le cercle royal B comprenant 14 tombes royales et 12 tombeaux particuliers.Nous devons accélérer notre visite car aujourd'hui, nous devons rendre l'auto à regrets car le temps nous manque pour continuer d'explorer ce Péloponnèse qui nous était encore inconnu.Arrivés à Nauplie, nous rendons l'auto à la compagnie de location«Alma» dont le service est impeccable. Le temps de prendre une bouchée,nous montons dans l'autobus qui nous ramène à Athènes en passant,à nouveau, par le célèbre canal de Corinthe,surnommé la «rigole» par les grecs. Environ deux heures trente nous balade dans une partie du département de Corinthe mais comme nous sommes sur l'autoroute,nous ne pouvons appécier les lieux légendaires et mystiques qui s'y reposent sauf nous contenter de regarder les paysages qui défilent devant nos yeux. Arrivés à Athènes, nous prenons un taxi très différent de celui que nous avions connu auparavant. L'expérience nous a vite démontré les arnaques possibles,le premier nous offrait le service pour 15 Euros que nous avons refusé d'emblée.Nous avions payé le premier avec 5 Euros,le pourboire inclus.Celui choisi est plus abordable mais fumant le gros cigare,vitre levée,vitre baissée,nous n'avions pas le choix de subir cette odeur nauséabonde qui nous empêchait presque de respirer...En plus, d'autres acolytes faisaient partie de la course. À notre étonnement,nous avons réglé la course à 5 Euros tandis qu'eux à 7 Euros,chacun...allez comprendre?...C'est un autre monde que de plonger dans l'effervescence de la vie citadine. C'est contraste avec le calme et la nature des derniers jours. Le temps de réserver une chambre d'hôtel et nous nous baladons à nouveau dans Athènes. Nous prenons une bière sur la terrasse d'une taverne où deux gaillards jouent de la musique grecque qui plaît à l'oreille.Trop tard pour prendre une bouchée à cet endroit,nous nous retrouvons au restaurant Euxapis dont le décor, le service agréable et le repas délicieux. Ce qui termine bien notre voyage aux pays de nombreuses légendes car demain est le retour à la maison.
*Merci Esther et Gilles de nous avoir bien reçu à notre arrivée
*Merci Nicolas d'avoir partager avec moi ce beau voyage et toutes ces belles photos en souvenirs
*Merci à Michel pour l'emprunt de ses livres et carte
Merci à Mélanie pour l'emprunt de son «Lovely Planet»hi!hi!
*Références à divers publications sur les lieux visités,Le routard,Îles grecques et Athènes de Lonely Planet et wikipédia

10 commentaires:

Manüe et Ray a dit…

Eh bien voilà, je suis ravie et plus savante, je viens de finir de lire le récit de votre voyage. Quel beau périple. Ça donne le goût.... Ça donne aussi le goût de se replonger dans la littérature grec afin de replacer les dieux et leurs histoires d'amour et de haine. Tes photos sont superbes, la mer, les oliveraies, les monuments. Ce n'est pas Tintin chez les grecs c'est Hélène à la découverte de la république Héllénique.... Encore une fois BRAVO !! on aime, continue

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