La cabane des aiguilles rouges

Dimanche, 31 juillet 2011

Aujourd'hui avec le ciel bleu et le soleil nous accompagnant, Nicolas et moi,décidons de nous rendre à la Cabane des Aiguilles Rouges; notre première grande excursion depuis notre retour de La Réunion. Dans le Valais central, près de Sion, un peu avant Arolla dans Les Haudères, nous débutons notre escalade à La Gouille dont son altitude est à 1834 mètres en passant par le Lac Bleu à 2090 mètres se qui nous donne une randonnée d'environ 3 heures juste pour aller. Inutile de vous dire que j'ai ressenti les effets des paliers d'inconfort en altitude assez rapidement. À peine, une quinzaine de minutes de montée que je me sens tout essoufflée comme si j'avais couru. Je me sens légèrement étourdie et nauséeuse. Je ne suis plus trop en forme, me dis-je. Finalement, pour me rendre compte, que je présente ces quelques petits symptômes à différents moments de la montée et le tout est plutôt relié aux changements trop rapides d'altitude. Pour y remédier, j'attends quelques minutes ou plus sur place pour m'habituer à ce changement et tous ces désagréments disparaissent comme par enchantement. Malgré tout, cette randonnée pédestre en vaut la peine. Se retrouver dans la nature et composer avec ses éléments qui nous surprennent par cette beauté naturelle qui ne cesse de nous impressionner soit par la variété de ses paysages pittoresques, ses fleurs alpines, la vue de ces chamois qui se promènent en toute liberté où un dépaysement complet est assuré. Enfin, c'est à 2810 mètres que nous nous retrouvons devant la Cabane des Aiguilles Rouges qui nous offre une vue magnifique. Nous méritons bien une bonne soupe chaude avec une bon thé chaud servi en grande quantité. Comment se fait-il qu'une telle cabane est juchée si haut dans cette vallée? Son histoire débute "en 1947 où Hans Ueli von Waldrkirch, étudiant en médecine et membre du Club Aplin académique de Genève, se tue lors de l'ascension de l'arète de Bertol. Ses parents décidèrent alors de consacrer la somme prévue pour l'installation de son cabinet médical, à la construction d'un refuge de haute montagne à sa mémoire dans la région du drame." Donc, cette cabane fut réalisée en 1948 et inaugurée en 1949. Depuis, de nombreux randonneurs s'y arrêtent et nous pouvons même y dormir car elle est également le point de départ pour des courses essentiellement constituées de grimpe que nous effectuerons pas. Ayant atteint notre objectif de la journée et après s'être bien restaurés, nous effectuons notre descente qui n'est guère plus facile que la montée...Quelle belle journée!

Balade le long des Gorges de l'Areuse!

Samedi,30 juillet 2011
Par une journée bien ensoleillée, aujourd'hui, l'envie de nous balader nous mène aux gorges de l'Areuse. La Société des Sentiers des Gorges de l'Areuse existe depuis 125 ans assurant ainsi l'entretien des chemins, sentiers, barrières, escaliers et ponts de cette région qui se trouvent entre Noraigue et Boudry dans le canton de Neuchâtel en Suisse. Cette une belle promenade que nous offre ce spectacle agréable et impressionnant par un paysage qui nous surprend, par moments, tout au long de notre parcours. Dans la littérature, il est indiqué que l'Areuse est une rivière suisse qui prend sa source sur la commune de Saint-Sulpice(canton de Neuchâtel) et qui se jette dans le lac de Neuchâtel. Il paraît qu'elle naît d'une résurgence alimentée par un réseau complexe d'écoulements souterrains provenant principalement de la vallée de La Brévine. À St-Sulpice, cette rivière a creusé un cirque dans les calcaires. La rivière fut corrigée et endiguée pour prévenir les inondations provoquées par ses hautes eaux auxquelles s'ajoutaient ses affluents. Bien entendu, elle alimente cette région et des ingénieurs ont construit plusieurs conduites forcées pour produire de l'électricité. Ce qui peut expliquer que le lit de la rivière en est autant diminué, particulièrement, en été. Cependant, de Fleurier à Môtiers, le lit naturel a été conservé: c'est la vieille Areuse, qui représente un paradis pour la faune et la flore.

Des cerises dans les Vallettes!

Samedi, juillet 2011
Installés au chalet depuis la veille, Brigitte et François, les parents de Nicolas, nous invitent ainsi qu'Anne-Marie et Yann, à passer, le week-end avec eux. Donc, ce matin, nous quittons Lausanne et nous nous dirigeons dans la région du Valais. Après Martigny, nous empruntons la route des Vallettes, une route de montagne brodée en épingles qui, finalement, nous amène à Pouperoz, le petit hameau où nous sommes attendus. C'est avec joie que nos hôtes nous accueillent chaleureusement. À peine arrivés, nous admirons ce simple décor de la nature. Humer la fraîcheur de la montagne et partager ces beaux moments en bonne compagnie, le dépaysement est complet. Isabelle et Christian, les voisins amis viennent nous saluer. Par la même occasion, ils sont conviés à partager l'excellent repas champêtre que Brigitte nous a préparé. Après le dîner, nous contemplons le superbe cerisier à proximité. Amateurs comme nous sommes, il n'a pas fait long avant de le dégarnir de ces bons fruits légèrement acidulés. Nous nous promettons une rencontre pour continuer cette dégustation transformée. Par la suite, tous ensemble, nous nous rendons à Champex-Lac. Nous nous promenons au bord du lac et même nous empruntons un petit sentier nous conduisant à une rivière en cascades.

Mon 2ième séjour au Québec!

Séjour dans le Bas-du-Fleuve
C'est toujours un plaisir que de se retrouver dans notre pays d'origine où les retrouvailles en famille et entre amis se composent de petits comme de grands bonheurs. Entre autres, celui de pouvoir admirer grandir Annabelle qui fait la joie et la fierté de ses parents. C'est, à coup sûr, le rayon de soleil partout où elle passe. Elle sait, si bien, attirer l'attention par son sourire et son charisme; un bébé joyeux, quoi! Une petite journée, par ici et par, comme se rendre à St-Zotique, lui permet de s'adapter à de plus long trajet en voiture. Car, cette petite s'initie à son premier voyage dans le Bas-du-Fleuve découvrir la parentée de sa maman et de sa grand-maman. Une rencontre spéciale réunit tous les membres de notre famille à l'occasion du 60ième de mes parents; c'est une belle journée ensoleillée où Bertrand et moi les occupons en les baladant pendant que les autres membres de la famille s'affairent aux derniers préparatifs ä la maison. À leur convenance, famille, parentée et amis sont conviés à venir les saluer dès l'heure de l'apéro. C'est une rencontre très simple, sans cérémonie, mais très sxmpathique comme nos parents apprécient. De plus, l'ambiance musicale avec la guitare et la voix d'oncle Normand, l'accordéon du cousin Gilbert et l'animation dansante de son épouse, Renée-Jeanne donne le ton à la soirée. J'ai l'impression de revivre quelque peu nos soirées d'enfance lors des visites familales d'antan. Puis, c'est le retour dès le lendemain vers Repentigny. Mon séjour tire, déjà, à sa fin; nous passons le dimanche chez des amis et lundi, je reprends l'avion. À la prochaine...!